Classequine produits et compléments pour chevaux ? Qui sommes nous ? 04 34 32 53 33 mail_outlineContactez-nous Me connecter Votre panier Total panier Livraison offerte à partir de 79€ d'achat. Menu Accueil Produits de soin Matériels de soin Compléments alimentaires Produits naturels Par pathologie Les marques Conseils santé Connexion Page d'accueil > Fiches conseils > Maladies du cheval > Mon cheval tousse, que faire ? Les chevaux ont un système respiratoire très performant, leur permettant d’être des athlètes hors norme, mais également très fragile. L’appareil respiratoire est ainsi le premier touché par les infections chez le cheval, mais il existe de nombreuses autres pathologies. Quelles peuvent être les causes de la toux chez le cheval ? Quand appeler le vétérinaire et pourquoi ? Comment gérer un cheval au système respiratoire fragile ? Les causes de la toux chez le cheval Le plus souvent, face à une toux chez un cheval, on pense rhume » ou coup de froid. C’est vrai que c’est souvent la principale raison mais c’est loin d’être la seule possible. Voici les causes les plus fréquentes de toux chez le cheval Infection = liée à un virus ou une bactérie Il peut s’agir d’un simple passage viral ou d’une infection bactérienne. Elle est le plus souvent bénigne si elle est traitée rapidement et ne touche que les voies respiratoires supérieures du cheval larynx, trachée…. Cependant en cas d’atteinte pulmonaire pneumonie ou pleurésie, elle peut être grave et laisser des séquelles. Elle n’est pas toujours accompagnée de fièvre température>38,5, ce qui rend le diagnostic plus difficile. A lire aussi Grippe, Rhinopneumonie et Gourme chez le cheval Inflammation = liée à l’environnement Il s’agit d’une réaction de l’organisme face à une agression extérieure, qui peut s’apparenter à une allergie. Chez le cheval, la principale cause d’inflammation respiratoire est la poussière, parfois le pollen. – Si l’inflammation touche les poumons et est installée de manière chronique, on l’appelle l’emphysème. Cette maladie peut s’apparenter à l’asthme, elle ne se guérit pas et s’aggrave avec l’âge. – L’inflammation touche souvent le larynx uniquement, provoquant une petite toux en début de travail. Elle n’est pas très grave mais plus elle dure dans le temps, plus elle est difficile à traiter et peut s’installer définitivement. Parasitisme =vers Il existe des parasites pouvant s’installer dans les poumons. Si c’est assez rare, il faut cependant ne pas le négliger et ne pas hésiter à revermifuger le cheval en cas de doute. Le diagnostic est difficile car ces vers n’étant pas digestifs, la recherche de parasites dans les crottins peut être négative. Appeler le vétérinaire Même si la toux chez le cheval ne paraît pas très grave, il est conseillé d’appeler le vétérinaire rapidement. En effet, plus le problème va durer dans le temps, plus il risque de s’aggraver et de laisser des séquelles. Le vétérinaire va pouvoir faire le diagnostic et mettre en place un traitement rapidement. Ainsi, en cas d’infection, un traitement antibiotique rapide permettra d’éviter que les bactéries atteignent les poumons et que la toux se transforme en pneumonie. En cas d’inflammation respiratoire, qu’il s’agisse d’un jeune cheval au larynx un peu sensible ou d’un début d’emphysème, le plus important sera de gérer son environnement et de soulager les symptômes. La prise en charge rapide du cheval permettra de limiter l’installation d’une toux chronique qui dure dans le temps. Ainsi, il est plus compliqué de guérir une petite toux qui dure depuis des mois qu’une toux très forte mais les chevaux qui toussent juste une ou deux fois en début de travail, il s’agit bien souvent d’une simple inflammation du larynx ou de la trachée. Avec l’effort et les poussières, la gorge du cheval s’irrite légèrement, la toux est alors une réaction naturelle. Cependant, elle va entretenir l’inflammation qui risque de perdurer. Il existe des sirops très efficaces pour soulager le cheval rapidement et éviter que cela persiste. Il vaut mieux également les laisser un jour ou deux au repos lorsqu’ils toussent puis éviter de travailler dans un environnent poussiéreux. Gérer un cheval au système respiratoire fragile Certains chevaux sont plus sensibles que d’autres et peuvent déclencher facilement des crises de toux. Cela peut être lié à leur condition individuelle facteurs génétiques par exemple ou à leur hygiène de vie nombreuses années passées dans une écurie mal ventilée… ou à des séquelles d’infection mal soignée. Qu’il s’agisse simplement de chevaux à la gorge facilement irritée ou de réels emphysémateux atteinte pulmonaire, le résultat est le même. Il faut gérer l’environnement au maximum pour limiter la fréquence des crises. Le foin l’ennemi numéro 1 Source de poussières même quand il est d’excellente qualité et bien souvent indispensable à la ration des chevaux, la gestion du foin peut devenir un vrai casse-tête. Le minimum est de le faire tremper, au moins 2h à l’avance voire 12h s’il ne fait pas trop chaud. L’arroser simplement ne suffit pas à le dépoussiérer. L’idéal est de le traiter avec un système à vapeur. Cela est conseillé aussi bien pour les chevaux âgés atteints de crises d’emphysème, que pour les chevaux de sport toussant facilement. Le paddock ou l’écurie Là encore, il faut limiter au maximum les poussières. Eviter de balayer en présence du cheval, arroser le paddock en été, ne pas travailler dans une carrière trop sèche…Les compléments à base de plantes S’ils ne permettent pas de traiter les crises, il existe de nombreux compléments naturels, permettant de soulager les poumons du cheval au quotidien et d’espacer les crises ou de diminuer les nébulisations Souvent réservées aux chevaux de haut niveau, elles se démocratisent et peuvent être pratiquées par n’importe qui. Elles permettent de soulager le cheval en lui faisant inhaler directement un traitement ou des solutions à base de plantes pour calmer l’inflammation respiratoire. La toux chez le cheval est un problème fréquent, que tout cavalier ou propriétaire est amené à rencontrer. Bien gérée, elle se soigne rapidement, cependant certains problèmes respiratoires s’installent de façon chronique, demandant alors au propriétaire d’adapter sa gestion du cheval au quotidien alimentation, écurie, compléments…. Article rédigé par P. Cantet, vétérinaire équin La sélection de produits de notre vétérinaire Ajouter au panier Ajouter au panier Ajouter au panier Ajouter au panier
Lamaladie se transmet principalement par le nez. Lire aussi : Pleurésie – Maladies Symptômes chevaux. Elle est plus fréquente avec la toux et les éternuements (la morve coule du nez & # xd83e; & # xdd27;) des chevaux infectés (porteurs malades ou sains). Encore une fois, dans le cas de l’avortement, il se transmet par contact avec les Ça arrive aussi à Arnaque, quand il oublie de se licher le nez ou quand il est trop occupé à jouer..Comme c'est l'hiver, ils ont le nez plus humide. Tant que c'est clair, qu'elle n'éternue pas, ne tousse pas, ne fait pas de fièvre, ne jappe pas enrouée..ok.. je crois pas qu'il y ait raison de s'inquièter. Dansle cas du cheval qui a le nez qui coule, il s’agit généralement d’allergies respiratoires. Les allergies respiratoires sont souvent confondues avec l’emphysème, cependant il s’agit de pathologies différentes. En effet, l’allergie est souvent ponctuelle ou sur une courte durée tandis que l’emphysème est chronique.. Télécharger l'article Télécharger l'article Le nez qui coule peut être une situation irritante, distrayante et frustrante à gérer. Même si c’est un problème qui est souvent le résultat de changements saisonniers ou d’allergies, il peut aussi être le symptôme d’une maladie plus grave comme un rhume, une infection des sinus ou même la grippe. Commencez par le traiter avec des remèdes maison simples ou des médicaments vendus sans ordonnance en observant la présence d’autres symptômes qui pourraient en indiquer la cause. Si les symptômes persistent ou empirent, consultez votre médecin. Avec beaucoup de repos, une bonne hydratation et en suivant les bons conseils, vous pourrez vous déboucher le nez et respirer sans problème en un rien de temps. 1 Reniflez, avalez ou mouchez-vous doucement le nez. La meilleure façon de se débarrasser du nez qui coule est de le vider des mucus qui le bouchent en se mouchant doucement dans un mouchoir. Si votre nez coule beaucoup, découpez un mouchoir en deux, roulez les deux pièces en boules et mettez-les dans chacune de vos narines. Respirez normalement ou respirez par la bouche [1] . Si c’est possible, mouchez-vous le nez avec des mouchoirs qui contiennent un produit hydratant pour ne pas assécher la peau sensible qui se trouve dessous. Si elle est irritée, vous pouvez y appliquer un peu de lotion hydratante. Vous pourriez aussi sentir le mucus à l’arrière de votre gorge que vous ne pouvez pas expulser dans un mouchoir. Essayez de l’avaler pour vous en débarrasser. 2 Essayez un traitement maison à la vapeur. Pour soulager la pression dans votre nez et pour qu’il arrête de couler, vous pouvez prendre un bain chaud et laisser la salle de bain se remplir de vapeur d’eau. Vous pouvez aussi mettre une serviette sur votre tête et vous pencher au-dessus d’une casserole remplie d’eau bouillante, mais vous pouvez aussi faire couler l’eau chaude de la douche et vous assoir dans la salle de bain sans avoir à vous mouiller. Recommencez deux à quatre fois par jour [2] . Vous pouvez aussi utiliser un brumisateur ou un humidificateur pour obtenir le même effet. Pour rendre cette solution plus efficace, vous pouvez y ajouter de l’huile essentielle d’eucalyptus, de menthe poivrée ou du camphre. Versez-en un peu dans une bassine d’eau bouillante ou versez-en quelques gouttes dans la douche avant d’allumer l’eau. 3 Préparez votre propre vaporisateur à l’eau saline. Mélangez 250 ml d’eau chaude, 1 demi-c. à c. de sel et une pincée de bicarbonate de soude. Utilisez une seringue, un petit vaporisateur ou un pot neti pour verser la solution saline dans vos narines, trois à quatre fois par jour [3] . Faites attention de ne pas trop utiliser la solution saline, car elle pourrait faire couler votre nez encore plus. 4 Posez un gant de toilette chaud sur votre visage. Trempez un gant de toilette dans de l’eau chaude ou passez-le sous le robinet jusqu’à ce qu’il soit saturé. Essorez-le pour qu’il soit seulement humide, puis posez-le sur votre visage pendant deux à trois minutes [4] . Vous pouvez aussi l’humidifier et le faire chauffer au microonde pendant 30 à 45 secondes ou jusqu’à ce qu’il soit chaud. 5 Utilisez l’acupression contre les douleurs aux sinus et la congestion. L’utilisation de l’acupression sur les zones autour de votre nez pourrait soulager la congestion et les maux de tête provoqués par le nez qui coule. Appuyez très doucement dix fois sur chaque coin de votre nez. Recommencez sur la zone qui se trouve juste au-dessus de vos yeux [5] . Refaites les mêmes gestes deux à trois fois par jour pour soulager les douleurs dans les sinus. 6 Gardez votre tête relevée en position allongée. Il est important de vous reposer pour que votre corps puisse combattre certains symptômes ennuyants comme le nez qui coule. Lorsque vous vous allongez pour vous reposer, relevez votre tête avec deux ou trois oreillers pour encourager les sécrétions dans votre nez à se drainer naturellement [6] . Cette position vous aidera aussi à mieux respirer. 7Buvez beaucoup d’eau et de liquides chauds. Une bonne hydratation encouragera le drainage des sécrétions dans votre nez, ce qui arrêtera les écoulements. Essayez de boire un verre d’eau toutes les heures ou buvez des liquides chauds comme de la tisane ou même de la soupe pour soulager votre nez [7] . Publicité 1 Utilisez un lavement nasal pour éliminer le mucus. Les vaporisateurs à l’eau saline sont disponibles en pharmacies et ils peuvent vous aider à éliminer le mucus dans votre nez qui provoque les écoulements. Choisissez un produit doux conçu pour le nez bouché ou qui coule et servez-vous-en trois à quatre fois par jour en suivant les instructions à la lettre [8] . Évitez de l’utiliser pendant plus de cinq jours, car il pourrait provoquer le retour de la congestion. 2 Utilisez une bandelette nasale pour faciliter votre respiration. Vous trouverez en pharmacie des bandelettes nasales qui permettent de déboucher le nez et d’éliminer la congestion. Essayez-en spécialement conçues pour les rhumes et la congestion et suivez les instructions sur l’emballage pour savoir comment la mettre en place. Utilisez les bandelettes aussi souvent qu’indiqué sur l’emballage [9] . En général, vous allez les utiliser la nuit, mais si votre nez coule beaucoup, vous pourriez aussi utiliser un modèle de jour. 3 Utilisez un décongestif pour déboucher vos voies nasales. Trouvez un décongestif en pharmacie, généralement sous forme de comprimé, qui va rétrécir et assécher vos voies nasales. Il peut être très utile lorsque vous essayez de vous débarrasser d’un nez bouché ou qui coule. Vérifiez la posologie pour savoir comment le prendre [10] . Prenez un décongestif seulement pendant deux à trois jours. Si vous en prenez pendant trop longtemps, vous pourriez provoquer une congestion pire que la précédente. 4 Essayez des antihistaminiques si vous pensez souffrir d’allergies. Si vous croyez que votre nez coule à cause d’une allergie, vous pouvez prendre un antihistaminique pour soulager les symptômes. Suivez la posologie du médicament et lisez la liste des effets secondaires éventuels, car certains antihistaminiques peuvent vous rendre somnolents [11] . Parmi les antihistaminiques les plus communs, on retrouve le Benadryl, le Zyrtec et l’Allegra. Publicité 1 Soignez une infection des sinus. Les infections aux sinus peuvent parfois provoquer le nez qui coule, en particulier si les sécrétions sont épaisses et de couleur jaunâtre ou verdâtre. Parmi les autres symptômes, on peut retrouve une congestion, un écoulement de fluides à l’arrière de la gorge, des douleurs, des inflammations ou une pression autour des yeux, des joues, du nez ou du front. Voici comment traiter une infection des sinus [12] . Suivez un traitement maison ou appliquez une compresse chaude sur votre visage. Utilisez une solution saline pour le nez ou des corticoïdes pour traiter l’inflammation. Prenez un décongestif pendant deux ou trois jours. Prenez un analgésique vendu sans ordonnance comme de l’aspirine, du paracétamol ou de l’ibuprofène. Consultez un médecin après une semaine de traitement si l’infection n’est pas guérie. 2 Évitez les produits irritants en cas d’allergies. Le nez qui coule est le symptôme commun d’une allergie qui peut être causée par de nombreuses substances irritantes comme le pollen, les poils d’animaux domestiques, les acariens ou des aliments. Remarquez si votre nez se met à couler en présence de certains matériaux et évitez-les autant que possible ou prenez des médicaments contre les allergies pour réduire les symptômes [13] . Il existe d’autres symptômes d’allergies, par exemple des éternuements, des démangeaisons sur le visage et une inflammation ou des rougeurs au niveau des yeux. Vous pouvez aussi vous débarrasser d’un nez qui coule provoqué par des allergies en utilisant une irrigation nasale à l’eau saline et en réduisant votre exposition aux allergènes en passant régulièrement l’aspirateur et en lavant votre linge de lit et vos peluches à l’eau chaude. 3 Prenez des médicaments contre le rhume en cas de symptômes. Le nez qui coule est aussi souvent le symptôme du rhume. Le reste des symptômes est facile à observer, par exemple des douleurs dans la gorge, de la toux, des éternuements et des douleurs dans le dos. Voici comment traiter un rhume [14] . Prenez des analgésiques comme du paracétamol. Utilisez des gouttes ou un vaporisateur décongestif jusqu’à cinq jours. Prenez un sirop contre la toux pour soulager les douleurs dans la gorge. 4 Consultez un médecin en cas de symptômes de la grippe. La grippe peut provoquer au départ l’apparition de symptômes similaires à ceux du rhume, y compris le nez qui coule, à la différence que ces symptômes apparaissent plus soudainement que dans le cas du rhume. Parmi les autres symptômes, vous pourriez avoir une fièvre supérieure à 38 °C, des douleurs musculaires, des frissons, des sueurs, des maux de tête et le nez bouché. Si vous pensez avoir la grippe, vous devez consulter votre médecin le plus rapidement possible et faire attention de ne pas contaminer les autres en vous lavant bien les mains, en vous couvrant la bouche et le nez lorsque vous toussez ou éternuez et en évitant les lieux publics. Voici comment soulager les symptômes [15] . Reposez-vous et buvez beaucoup de liquides. Prenez un médicament antiviral comme prescrit par votre médecin. Prenez des analgésiques comme du paracétamol ou de l’ibuprofène pour soulager les douleurs. Publicité Références À propos de ce wikiHow Résumé de l'articleXSi vous avez le nez qui coule, asseyez-vous dans votre salle de bain et laissez couler la douche jusqu'à ce que la vapeur commence à soulager votre pression nasale. Si votre nez coule encore, utilisez un lavage nasal ou un vaporisateur salin, cela peut aider à enlever le mucus qui fait couler votre nez. Un décongestionnant en vente libre peut également aider à assécher les voies nasales, bien qu'un antihistaminique soit une meilleure option si vous pensez que votre nez coule à cause d'une allergie. Continuez à lire pour en savoir plus sur certaines des causes sous-jacentes de l'écoulement nasal, y compris une infection des sinus ou la grippe ! Cette page a été consultée 645 614 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?Lecheval Gauvin, cheval Gauvain, chevau Gauvin en patois jurassien ou tchevâ Gâvïn en franc-comtois, est un cheval légendaire et maléfique propre à la région française de Franche-Comté et au massif du Jura suisse. Il est réputé pour se promener le long de cours d'eau, dans les forêts ou dans les cimetières, et tenter de tuer les personnes qui
Jusquà présent, les cinq principaux symptômes sont les suivants : nez qui coule. maux de tête. fatigue (légère ou sévère) éternuements. mal de gorge. Si vous pensez être atteint de
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L’appellation de pousse » vient du fait que le cheval doit forcer pour respirer. En effet, il va avoir du mal à expirer l’air de ses poumons et va donc pousser » en contractant ses muscles abdominaux, on appelle cela la ligne de pousse ». C’est ce phénomène, accompagné d’une toux assez fréquente, qui va généralement alerter les propriétaires. Même si cette maladie ne se soignera jamais totalement, il existe plusieurs solutions et certains médicaments pour améliorer le confort de votre cheval. Quels sont symptômes de l’emphysème chez le cheval ? Cette maladie concerne généralement les chevaux âgés de plus de 7 ou 8 ans et pourrait se transmettre génétiquement. Il n’y a pas de race ou de sexe prédisposé. Concernant les symptômes de l’emphysème chez le cheval, vous pourrez observer les signes suivants Une dyspnée expiratoire il s’agit d’une difficulté à expirer l’airDe la toux plus ou moins prononcéeUne tachypnée augmentation de la fréquence respiratoireOn peut apercevoir la ligne de pousse » il s’agit d’efforts expulsifs manifestés par la contraction des muscles abdominauxUne dilatation des naseaux Une intolérance à l’effort et des difficultés à récupérer après l’exerciceUn jetage il s’agit de sécrétions sortant des naseauxUn amaigrissement le cheval va utiliser plus d’énergie pour respirer et ainsi brûler plus de calories pour ses muscles respiratoires. Il va donc perdre du poids sont les causes de l’emphysème chez le cheval ? Plusieurs facteurs peuvent déclencher l’emphysème chez le cheval Cette maladie résulte principalement d’une inflammation chronique des poumons. Lors de cette inflammation pulmonaire, il va y avoir une libération des médiateurs chimiques et cellulaires de la réaction inflammatoire. Ces médiateurs vont provoquer un épaississement de la muqueuse respiratoire et une forte production de mucus substance sécrétoire nécessaire à la protection du système respiratoire. Il en résulte une accumulation du mucus accompagnée d’une faible élimination. Un bronchospasme contraction spasmodique des bronches va s’installer progressivement. Tous ces facteurs contribuent à réduire l’espace disponible pour le passage et la circulation de l’air et sont ainsi responsables de l’obstruction. Pour expulser l’air, le cheval va alors devoir faire des efforts qui se traduisent par de la toux ou encore une contraction des muscles abdominaux. A long terme, le poumon va se fibroser et perdre son élasticité, passant d’une simple inflammation à des lésions irréversibles. Les causes de cette inflammation sont diverses Il s’agit la plupart du temps d’une hypersensibilité au foin et plus précisément aux moisissures, champignons ou poussières qui y sont présentes. Le cheval, en inhalant ces agents, va ainsi développer une réaction allergique au niveau de l’arbre respiratoire. De ce fait, la pousse » est qualifiée de saisonnière car elle se déclenche plus facilement en hiver lorsque les chevaux sont au box une bonne partie du temps voire constamment. Cette hypersensibilité peut être génétique, comme de nombreuses allergies. L’inflammation chronique peut également être consécutive à une allergie au pollen, les symptômes seront alors surtout visibles au printemps, ou encore à une infection respiratoire mal ou trop tardivement soignée, qui aura laissé des séquelles au niveau des traitements possibles pour un cheval emphysémateux Vous aurez recours à 2 types de traitement un traitement hygiénique visant à modifier l’environnement du cheval pour améliorer son confort de vie et un traitement médical adapté à cette hygiénique On appelle traitement hygiénique un traitement non médicamenteux qui consiste à changer les habitudes du cheval. Pour la gestion de l’emphysème chez le cheval, le propriétaire joue un rôle important. Plusieurs recommandations et conseils vous seront ainsi donnés. A vous de les suivre et de les appliquer à la lettre. C’est cette assiduité qui fera considérablement diminuer les crises de pousse de votre Il faut éviter au maximum que le cheval soit en contact avec des poussières. Deux solutions vont s’offrir à vous en fonction de vos habitudes Si votre cheval vit en box, il va falloir le sortir au pré le plus souvent possible et tous les jours si cela est réalisable. Il conviendra d’éviter de pailler le box en préférant une litière sur copeaux de bois, toujours dans le but d’éviter les poussières. Une bonne ventilation de l’écurie est également à prendre en compte afin de renouveler l’air régulièrement. Pour travailler, éviter les lieux poussiéreux, favoriser l’extérieur ou une carrière bien arrosée. S’il sort dans un paddock en terre ou sable, il est important de l’arroser régulièrement en été afin de limiter l’envol de poussières. Si votre cheval vit au pré, le roundballer est à proscrire. Le box, ainsi que ceux des voisins, doivent être curés très régulièrement afin de limiter les vapeurs d’ammoniaque, très irritantes. 2- Il va falloir arrêter de lui donner du foin sec. S’il s’avère impossible de le nourrir à l’herbe, l’idéal est de donner du foin dépoussiéré à l’aide d’un purificateur de foin. Vous pouvez lui donner du foin mouillé mis à tremper pendant au moins 2h mais cela reste moins efficace, ou encore de l’enrubanné, moins poussiéreux, mais attention, plus Il est important d’éviter de balayer l’écurie lorsque votre cheval est au box, faites le plutôt lorsqu’il est au mieux pour un cheval emphysémateux est une vie le plus souvent possible au pré et exempte de foin ! Malheureusement dans la pratique c’est quasiment impossible, il ne faut pas oublier que l’alimentation du cheval est essentiellement basée sur les fibres longues. Il y a peu de régions suffisamment riches en pâturages pour que le cheval y trouve de quoi se nourrir à l’année. A lire aussi Cushing chez le cheval mieux comprendre cette maladie Traitements médicamenteux L’administration de médicaments va améliorer le confort de votre cheval en traitant les différents symptômes Anti-inflammatoires corticoïdes pour réduire l’inflammation des poumons. Les corticoïdes sont le plus souvent administrés par voie générale sous forme d’injections, à doses dégressives. Cependant, au vu de leurs effets indésirables sur le long terme, l’administration de corticoïdes par inhalation nébulisation est à privilégier. En effet, cette voie d’administration comporte très peu d’effets secondaires et s’avère particulièrement efficace. Néanmoins, la nébulisation est plus contraignante à réaliser, elle nécessite un matériel spécifique et est donc forcément plus coûteuse. Elle permet d’associer aux corticoïdes des solutions à base de plantes ou d’huiles essentielles favorisant la respiration, voire dès que possible de remplacer totalement les anti-inflammatoires. Bronchodilatateurs pour pallier l’obstruction des bronches bronchospasme et ainsi permettre un meilleur passage de l’air. Ils sont administrés sous forme de sirop, mais représentent un coût élevé pour le propriétaire en cas de traitement de longue durée. Mucolytiques pour diminuer la forte sécrétion de mucus et favoriser son excrétion. Il existe également de nombreux compléments alimentaires pour soutenir la fonction respiratoire et limiter la toux, à base de plantes, le but étant d’utiliser les molécules chimiques le moins possible. Pour conclure L’emphysème chez le cheval ou pousse » est une maladie respiratoire chronique due à une hypersensibilité aux poussières et moisissures contenues dans le foin. Elle concerne les chevaux âgés de plus de 8 ans vivant principalement en box et donc plus exposés aux poussières. Les principaux signes qui vont vous alerter sont les suivants une toux, des difficultés respiratoires, une perte de poids ou encore une intolérance à l’effort. Cette maladie n’est pas si grave et peut même assez facilement s’améliorer en jouant sur le mode de vie du cheval. La gestion de l’environnement de votre cheval dans le but de limiter son exposition aux poussières sera indispensable pour le soulager. Vous êtes ainsi acteur de son bien-être et de l’amélioration de son état physique. Enfin, quelques médicaments pourront également aider votre cheval. Attention, l’emphysème fait partie des 7 vices rédhibitoires chez le cheval, vous donnant un recours en cas de vente ! Références Anne Couroucé-Malblanc et Francis Desbrosse. Maladies des chevaux, 2ème édition. Guides France Agricole, 2010. Les maladies respiratoires, p. 92-93. Marie Denys. Physiopathologie de l’obstruction récurrente des voies respiratoires chez le cheval étude bibliographique et actualités [en ligne]. Thèse Docteur Vétérinaire. Toulouse Université Paul Sabatier, 2011, 140 p. Disponible sur consultée le 03/04/2017. 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