Le Sénégal va soutenir l’Institut Pasteur de Dakar dans son projet de production de vaccins contre la Covid-19, d’ici au début de l’année 2022, a annoncé lundi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. Au plus haut sommeil ’’Dans le contexte de pénurie mondiale de vaccins Covid-19, l’Etat du Sénégal va soutenir, avec la France, Team Europe et la Banque européenne d’investissement BEI et d’autres partenaires, la réalisation du projet de production de vaccins contre la Covid-19 de l’Institut Pasteur de Dakar, d’ici le début de l’année 2022’’, a assuré Diouf Sarr, qui s’exprimait lors de la réunion organisée en ligne par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies CDC Africa sur l’expansion de la production de vaccins en Afrique. Les assurances Il a rappelé que l’Institut Pasteur de Dakar, un producteur préqualifié par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1966 du vaccin contre la fièvre jaune, a une expérience à capitaliser pour bâtir une production régionale suivant une stratégie nécessitant une coordination par l’Union Africaine à travers l’Africa CDC, organisateur de cette réunion. La collaboration ’’Nous allons poursuivre les discussions prometteuses engagées avec l’Afrique du Sud et sommes ouverts à d’autres collaborations, dans un esprit de partenariat respectueux et d’échanges entre pairs. Car nous sommes tous humbles devant cette pandémie’’, a ajouté le ministre de la Santé du Sénégal, dans l’Aps. Covid Diouf Pasteur Sarr Sénégal Vaccin
Ebola Après une incubation de 2 à 21 jours, le virus d'Ebola provoque une fièvre brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires, une conjonctivite, une faiblesse générale puis dans un deuxième temps des vomissements, des diarrhées et parfois une éruption cutanée et des hémorragies internes et externes.
Société, reportage La destination Sénégal a comme principal avantage l’ouverture de son territoire aux ressortissants de l’union européenne. Si le vaccin de la fièvre jaune est considéré comme une tracasserie pour certains voyageurs qu’en sera-t-il de la disparition du privilège de ne pas payer de visa » ? L’attraction d’une destination en plus des richesses en terme d’offre touristique sites, hôtel, accueil, climat réside également dans la facilité des procédures administrative pour s’y rendre. Le Sénégal a réussi en matière de tourisme a devenir véritablement concurrentiel en permettant aux ressortissants de l’Union Européenne d’accéder à son territoire sans payer de frais relatifs au visa. Pour le ministre des Affaires étrangères Madické Niang, la mesure de réciprocité des visas, visant uniquement les pays réclamant des droits de visas aux sénégalais, ne devrait pas freiner les touristes qui souhaitent réellement » visiter le Sénégal. Il faut également noter que les ambassades et consulats des pays européens réclamant le versement des droits de visa ne remboursent aucun montant après refus d’une demande. Par ailleurs, sur une centaine de dossiers, seulement une dizaine de visas peuvent être octroyés. La dignité, être traité au même pied d’égalité voilà ce que cette loi réclame. Si la réciprocité des visas est appliquée, les touristes et visiteurs du Sénégal verront-ils alors cette nouvelle formalité comme une entrave à leur vacances, ou comme une procédure équitable ? Affaire à suivre ... Formalités pour venir au Sénégal Téclaire - Photos RT Lire aussi Un message, un commentaire ?
Plusieursdispositions ont été prises par le gouvernement qui a notamment appelé les ivoiriens à aller se faire vacciner. Rappelons que le pays est depuis quelques mois confronté à une épidémie de dengue dans le même temps. Si l’Afrique reste l’un des continents les plus touchés par la fièvre jaune, l’épidémie prend des
Pour les professionnels de la santé Avis Veuillez prendre note que ce chapitre est présentement en cours de révisions afin d'harmoniser son contenu avec la Déclaration sur l'administration d'une dose de rappel du vaccin contre la fièvre jaune du Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages CCMTMV Veuillez vous abonner à la liste de distribution afin de recevoir les mises à jour de ce chapitre. Dernière mise à jour partielle du contenu voir le Tableau des mises à jour des chapitres novembre 2016 Dernière révision complète du chapitre juillet 2014 Sur cette page Principaux renseignements Épidémiologie Tableau 1 Pays d'endémie et de transition où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune, par continent, 2011 Tableau 2 Pays à faible potentiel d'exposition au virus de la fièvre jaune, 2011 Préparations autorisées au Canada Efficacité potentielle, efficacité réelle et immunogénicité Indications Administration du vaccin Tests sérologiques Conditions d'entreposage Administration simultanée d'autres vaccins Innocuité et effets indésirables du vaccin Effets secondaires fréquents et effets secondaires locaux Contre-indications et précautions Autres considérations Références choisies Principaux renseignements Consulter le texte pour plus de précisions Objet La fièvre jaune FJ se transmet à l'humain par la piqûre d'un moustique infecté. La fièvre jaune est endémique et épidémique par intermittence en Afrique subsaharienne et dans les régions tropicales d'Amérique du Sud. Le risque de contracter la fièvre jaune est faible pour la plupart des voyageurs, en particulier ceux qui ne sortent pas des grands centres urbains très développés. La fièvre jaune est une maladie unique du fait qu'un règlement sanitaire international prévoit l'obligation d'avoir un certificat de vaccination pour se rendre dans certains pays. Au Canada, le vaccin contre la fièvre jaune n'est disponible que dans les centres de vaccination contre la fièvre jaune désignés par l'Agence de la santé publique du Canada ASPC. Le taux de séroconversion après la vaccination contre la fièvre jaune est de 95 à 99 %; l'immunité persiste plus de 10 ans après la vaccination. Les effets secondaires les plus fréquents suivant la vaccination antiamarile sont une douleur, une inflammation et une enflure au point d'injection, une faiblesse, des céphalées et des myalgies. Personnes visées La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée pour les voyageurs en bonne santé de plus de 9 mois à moins de 60 ans. Le vaccin contre la fièvre jaune peut être envisagé chez les nourrissons de 6 à 8 mois et chez les personnes de plus de 60 ans et plus qui se rendent dans des régions où le risque de fièvre jaune est plus élevé régions d'endémie ou de transition. Le vaccin contre la fièvre jaune est recommandé pour le personnel de laboratoire qui est exposé au virus de la fièvre jaune. Comment Une dose du vaccin antiamaril devrait être administrée. Le Certificat international de vaccination ou de prophylaxie devient valide 10 jours après la primovaccination et immédiatement après la revaccination. En règle générale, les sujets immunodéprimés, les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes ayant des antécédents de maladie du thymus ne devraient pas recevoir le vaccin contre la fièvre jaune. La revaccination des personnes immunocompétentes est recommandée tous les 10 ans, si elle est indiquée. Raison d'être La vaccination contre la fièvre jaune documentée par un Certificat international de vaccination ou de prophylaxie est requise pour entrer dans certains pays d'Afrique et d'Amérique du Sud, et ce, quel que soit le pays d'origine du voyageur. D'autres pays exigent la vaccination contre la fièvre jaune des voyageurs qui ont traversé une zone d'endémie. Depuis 1970, on a enregistré neuf cas de fièvre jaune parmi des voyageurs non vaccinés originaires des États-Unis ou d'Europe qui se sont rendus dans une région d'endémie d'Afrique ou d'Amérique du Sud. Huit de ces personnes sont décédées. Veuillez consulter la Déclaration sur la fièvre jaune à l'intention des voyageurs du Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages CCMTMV pour davantage de renseignements. Épidémiologie Description de la maladie Agent infectieux La fièvre jaune FJ est causée par un virus à acide ribonucléique ARN de la famille des Flaviviridae. Réservoir L'humain et les primates non humains Transmission Le virus de la fièvre jaune se transmet à l'humain par la piqûre d'un moustique infecté, principalement des genres Aedes et Haemogogus. La période d'incubation est de 3 à 6 jours. Chez les humains infectés par le virus de la fièvre jaune, la plus forte virémie et la période d'infectiosité s'observent peu avant le début de la fièvre et les 3 à 5 jours suivants. La virémie survient 4 à 10 jours après la primovaccination antiamarile et dure jusqu'à 5 jours. Comme la virémie est forte chez l'humain, la transmission par le sang du virus amaril est possible par suite d'une transfusion de produits sanguins, de l'injection intraveineuse de drogues ou de piqûres d'aiguilles. Une transmission mère-enfant probable de la souche vaccinale du virus de la fièvre jaune par l'allaitement a été signalée. La virémie liée au vaccin survient 4 à 10 jours après la primovaccination antiamarile et dure jusqu'à 5 jours. Au Canada, les moustiques vecteurs reconnus ne sont pas présents au pays, la transmission durable est donc impossible. Facteurs de risque Le risque de fièvre jaune chez un voyageur dépend de multiples facteurs, dont les suivants statut vaccinal, utilisation de mesures de protection individuelle contre les piqûres de moustiques, destination, durée d'exposition, activités pratiquées pendant le voyage et taux local de transmission du virus. Le risque de contracter la fièvre jaune est faible pour la plupart des voyageurs, en particulier ceux qui ne sortent pas des grands centres urbains très développés. Le risque est plus élevé chez les voyageurs qui visitent des régions rurales ou y séjournent; restent pour de plus longues périodes; pratiquent des activités extérieures récréatives ou de travail de terrain. Par exemple, le risque est plus élevé chez les voyageurs qui restent dans des régions rurales d'un pays d'endémie pendant plus de deux semaines, tandis que le risque est plus faible chez les voyageurs qui restent dans une région urbaine dans un pays de transition pendant une semaine. Profil saisonnier/temporel En Afrique occidentale et en Amérique du Sud, la transmission du virus de la fièvre jaune a habituellement lieu du milieu jusqu'à la fin de la saison des pluies, lorsque le nombre de moustiques est généralement augmenté. Le virus peut toutefois se transmettre pendant la saison sèche. Spectre de la maladie clinique Les manifestations cliniques de la fièvre jaune varient quant à leur gravité, allant de l'absence de symptômes au décès. Lorsqu'elle est symptomatique, la fièvre jaune se caractérise habituellement par l'apparition brutale des symptômes suivants fièvre, frissons, céphalées, maux de dos, myalgies, arthralgies, nausées, vomissements, photophobie, ictère léger et douleurs épigastriques. Dans environ 85 % des cas, la maladie est spontanément résolutive lorsque les symptômes aigus disparaissent. Dans les autres cas, après une brève période de rémission pouvant durer quelques heures ou une journée, les symptômes s'aggravent et la maladie progresse, puis finit par causer une insuffisance rénale, des symptômes d'hémorragie et une thrombocytopénie. Le traitement consiste à atténuer les symptômes et à offrir des soins de soutien. Le taux de létalité général varie de 20 à 50 %. Répartition de la maladie Incidence et prévalence A l'échelle mondiale Selon l'Organisation mondiale de la Santé OMS, la maladie frapperait chaque année environ 200 000 personnes et entraînerait quelque 30 000 décès. La fièvre jaune est endémique et épidémique par intermittence en Afrique subsaharienne et dans les régions tropicales d'Amérique du Sud. En Amérique du Sud, le virus se transmet surtout dans les régions boisées plutôt que dans les zones urbaines. En Afrique, la majorité des éclosions déclarées sont survenues en Afrique occidentale. Bien que des moustiques vecteurs soient présents en Asie, il n'existe aucun cas confirmé de transmission. Depuis 1970, on a enregistré neuf cas de fièvre jaune parmi des voyageurs internationaux non vaccinés originaires des États-Unis ou d'Europe qui se sont rendus dans une région d'endémie d'Afrique ou d'Amérique du Sud. Huit de ces personnes sont décédées. Un cas de fièvre jaune était un voyageur qui avait reçu le vaccin. Le risque de fièvre jaune varie grandement à l'intérieur des zones de transmission. D'après un modèle mathématique, chez une personne non vaccinée qui voyagerait pendant deux semaines dans une région où sévit une épidémie de fièvre jaune, le risque de contracter la maladie serait de 1267 et celui d'en mourir de 11 333. Même si chez la plupart des voyageurs le risque est probablement moins élevé, il est très difficile de l'évaluer. C'est pourquoi on a demandé la révision des lignes directrices en vue d'aider les fournisseurs à prodiguer des conseils et à offrir des soins aux voyageurs. La fièvre jaune est une maladie unique du fait qu'un règlement sanitaire international prévoit l'obligation d'avoir un certificat de vaccination pour se rendre dans certaines régions. En 2011, l'Organisation mondiale de la Santé a publié des recommandations révisées relatives à la vaccination antiamarile des voyageurs internationaux, en consultation avec des experts internationaux en médecine des voyages. Les révisions comprennent notamment La révision des critères de désignation des zones où il existe un risque d'activité du virus de la fièvre jaune. La classification des zones géographiques, selon le risque de transmission de la fièvre jaune, comporte quatre catégories zones d'endémie, zones de transition, zones à faible potentiel d'exposition et zones sans risque. Le tableau 1 comprend une liste des pays d'endémie et de transition où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune, et le tableau 2 procure une liste des pays à faible potentiel d'exposition au virus de la fièvre jaune. Les pays et régions géographiques où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune ont été réévalués à l'aide des nouveaux critères, et les recommandations formulées relativement à la vaccination sont basées selon le niveau de risque. Veuillez consulter la section Voyageurs pour plus de renseignements au sujet du mode d'application de ces critères. De légères modifications ont été apportées aux règles concernant les voyageurs qui transitent rapidement 12 heures ou moins dans les aéroports de régions où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune et qui entrent dans des pays où aucun cas de fièvre jaune n'a été signalé, mais où la transmission est possible population primate et insectes vecteurs compatibles. Tableau 1 Pays d'endémie et de transitionTableau 1 - Note de bas de page * où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune, par continent, 2011 Afrique AngolaTableau 1 - Note de bas de page + BéninTableau 1 - Note de bas de page + Burkina FasoTableau 1 - Note de bas de page + BurundiTableau 1 - Note de bas de page + CamerounTableau 1 - Note de bas de page + République centrafricaineTableau 1 - Note de bas de page + TchadTableau 1 - Note de bas de page † CongoTableau 1 - Note de bas de page + Côte d'IvoireTableau 1 - Note de bas de page + République démocratique du CongoTableau 1 - Note de bas de page +Tableau 1 - Note de bas de page † Guinée équatoriale ÉthiopieTableau 1 - Note de bas de page † GabonTableau 1 - Note de bas de page + Gambie GhanaTableau 1 - Note de bas de page + Guinée Guinée-BissauTableau 1 - Note de bas de page + KenyaTableau 1 - Note de bas de page † LibériaTableau 1 - Note de bas de page + MaliTableau 1 - Note de bas de page +Tableau 1 - Note de bas de page † MauritanieTableau 1 - Note de bas de page † NigerTableau 1 - Note de bas de page +Tableau 1 - Note de bas de page † Nigeria RwandaTableau 1 - Note de bas de page + Sénégal Sierra LeoneTableau 1 - Note de bas de page + SoudanTableau 1 - Note de bas de page † TogoTableau 1 - Note de bas de page + Ouganda Amérique centrale et Amérique du Sud ArgentineTableau 1 - Note de bas de page † BolivieTableau 1 - Note de bas de page † BrésilTableau 1 - Note de bas de page † ColombieTableau 1 - Note de bas de page † ÉquateurTableau 1 - Note de bas de page † Guyane françaiseTableau 1 - Note de bas de page + Guyana PanamaTableau 1 - Note de bas de page † Paraguay PérouTableau 1 - Note de bas de page † Suriname Trinité-et-TobagoTableau 1 - Note de bas de page † VenezuelaTableau 1 - Note de bas de page † Tableau 2 PaysTableau 2 - Note de bas de page * à faible potentiel d'exposition au virus de la fièvre jaune, 2011 Afrique ÉrythréeTableau 2 - Note de bas de page † Sao Tomé-et-PrincipeTableau 2 - Note de bas de page + SomalieTableau 2 - Note de bas de page † Tanzanie ZambieTableau 2 - Note de bas de page † Il se peut que la désignation des régions où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune change. Certains pays exigent la vaccination antiamarile pour les voyages depuis un pays ou passant par un pays où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune. Une liste complète des exigences par pays est disponible sur le site Web des Centers for Disease Control and Prevention site Web seulement disponible en anglais ou de l'OMS Document PDF site Web seulement disponible en anglais. A l'échelle nationale À ce jour, aucun cas de fièvre jaune n'a été déclaré au Canada. La fièvre jaune est une maladie à déclaration obligatoire à l'échelle nationale et internationale; par conséquent, les cas diagnostiqués au Canada doivent être déclarés de toute urgence aux autorités sanitaires locales. Éclosions récentes Pour connaître les éclosions de fièvre jaune, le lecteur est prié de consulter la page Flambées épidémiques de l'Organisation mondiale de la Santé. Préparation autorisées au Canada Au Canada, le vaccin contre la fièvre jaune n'est offert que dans les centres de vaccination contre la fièvre jaune désignés par l'Agence de la santé publique du Canada ASPC. Une liste des Centres de vaccination contre la fièvre jaune au Canada peut être obtenue auprès de l'Agence de la santé publique du Canada, par téléphone au numéro 613-957-8739 ou par courriel à l'adresse yfinfofj Vaccin contre la fièvre jaune YF-VAX vaccin à virus vivant atténué contre la fièvre jaune, sanofi pasteur Ltée fièvre jaune Pour obtenir les renseignements thérapeutiques complets, le lecteur est prié de consulter le dépliant du produit ou la monographie de produit autorisée par Santé Canada, disponible dans la Base de données sur les produits pharmaceutiques. Veuillez consulter le Tableau 1 du chapitre Contenu des agents immunisants autorisés au Canada de la partie 1 pour voir la liste de tous les vaccins autorisés au Canada et les ingrédients qu'ils renferment. Efficacité potentielle, efficacité réelle et immunogénicité Efficacité potentielle et efficacité réelle Aucune étude d'efficacité potentielle du vaccin contre la fièvre jaune n'a été effectuée; néanmoins, des rapports non publiés comparant l'incidence de la fièvre jaune dans les populations vaccinées et les populations non vaccinées au Nigeria durant une épidémie, en 1986, font état d'une efficacité réelle estimée d'environ 85 %. Immunogénicité Plus de 80 % des personnes vaccinées contre la fièvre jaune produisent des anticorps neutralisants 10 jours suivant la vaccination, et plus de 99 % dans les 28 jours suivant la vaccination. L'immunité persiste plus de 10 ans. Indications Nourrissons et enfants en bonne santé 9 mois à 17 ans Le vaccin contre la fièvre jaune est recommandé pour les enfants en bonne santé de 9 mois et plus qui se rendent dans une région d'endémie ou de transition voir le Tableau 1. Le vaccin est contre-indiqué chez les nourrissons de moins de 6 mois en raison d'un risque accru d'encéphalite post-vaccination. Il faut déconseiller tout voyage dans un pays d'endémie ou de transition de la fièvre jaune aux enfants de moins de 6 mois. Si le voyage est inévitable, il faut insister sur la nécessité de protéger l'enfant contre les moustiques en tout temps. En règle générale, la vaccination antiamarile est contre-indiquée chez les enfants de 6 à 8 mois en raison du risque accru et continu des effets secondaires et de l'immunogénicité réduite. Dans la mesure du possible, les bébés de 6 à 8 mois ne devraient pas voyager dans un pays où il y a transmission de la fièvre jaune. Si le voyage est inévitable, la décision de vacciner ou non l'enfant devrait être basée sur une analyse du risque d'exposition à la fièvre jaune par rapport au risque de la vaccination. Bien que le risque d'effets secondaire graves d'ordre neurologique est moins élevé que chez les nourrissons de moins de 6 mois, il est plus élevé que chez les enfants de 9 mois et plus. À l'âge de 9 mois, le risque d'effets secondaires graves diminue et la production d'anticorps augmente, ce qui améliore la sécurité et l'efficacité du vaccin antiamaril. Si on administre un vaccin antiamaril à un nourrisson âgé de 6 à 8 mois et qu'il voyage après ses 9 mois, il faut effectuer un test sérologique si possible et une dose de rappel doit être envisagée. Il faut insister sur la prise de mesures de protection individuelle. Adultes 18 ans et plus Le vaccin antiamaril est recommandé pour les employés de laboratoire qui sont exposés au virus de la fièvre jaune et les voyageurs adultes en bonne santé âgés de moins 60 ans qui se rendent dans une région d'endémie ou de transition voir le Tableau 1. Les personnes de 60 ans et plus ne devraient recevoir la primovaccination antiamarile que s'il leur est impossible d'éviter un voyage dans une région d'endémie ou de transition et si une bonne protection contre les moustiques est impossible. On a constaté des réactions indésirables graves chez les personnes vaccinées plus âgées seulement après la primovaccination. Des doses de rappel du vaccin antiamaril peuvent être administrées aux personnes de plus de 60 ans. Veuillez consulter la section Autres effets secondaires et affections déclarés pour obtenir davantage de renseignements. Veuillez consulter les sections Voyageurs et Calendrier pour obtenir davantage de renseignements. Grossesse et allaitement En règle générale, le vaccin antiamaril, tout comme les autres vaccins à virus vivant, devrait être évité pendant la grossesse. Les femmes enceintes ou allaitantes ne devraient recevoir le vaccin antiamaril que si elles se rendent dans une région d'endémie ou de transition, si leur voyage ne peut pas être reporté et si une bonne protection contre les moustiques est impossible. Bien que les effets du vaccin contre la fièvre jaune administré pendant la grossesse soient mal connus, de nombreuses femmes enceintes ont reçu le vaccin sans effet secondaire majeur. Dans une étude menée auprès de femmes vaccinées contre la fièvre jaune tôt dans la grossesse, une faible hausse du risque de malformations mineures chez les bébés a été notée surtout la peau. Aucun risque accru de malformations majeures n'a été constaté. La vaccination par inadvertance de femmes enceintes ne justifie pas l'interruption de la grossesse. Les taux de séroconversion sont plus bas chez les femmes qui se font vacciner pendant la grossesse, notamment au cours du troisième trimestre. Il convient de vérifier les titres d'anticorps après l'immunisation pour s'assurer que la réponse immunitaire des femmes dont le risque de fièvre jaune persiste est adéquate. Si un test sérologique ne peut être effectué et qu'une femme se rend dans un pays d'endémie après sa grossesse, la revaccination avant le voyage doit être envisagée. Si une femme enceinte doit se rendre dans un pays qui exige une preuve de vaccination contre la fièvre jaune, mais qui n'est ni une zone d'endémie ni une zone de transition, elle devrait se voir remettre une dérogation ou un Certificat de contre-indication médicale à la vaccination. Voir la section Voyageurs pour plus de précisions. Une transmission mère-enfant probable de la souche vaccinale du virus de la fièvre jaune par l'allaitement a été signalée; par conséquent, en règle générale, les femmes qui allaitent ne devraient pas recevoir le vaccin. Veuillez consulter à la section Contre-indications et précautions pour en savoir plus. Voir aussi le chapitre Immunisation durant la grossesse et l'allaitement de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Sujets immunodéprimés En règle générale, les personnes immunodéprimées ne devraient pas recevoir le vaccin antiamaril en raison du risque de maladie lié à la souche vaccinale. Si l'on envisage de vacciner un sujet immunodéprimé, il faudrait obtenir au préalable l'approbation de son médecin traitant. Pour les cas complexes, il est conseillé de l'adresser à un consultant possédant une expertise en vaccination ou en immunodéficience. Dans le cas du voyageur immunodéprimé, les risques associés à la vaccination antiamarile devraient être soupesés par rapport à ses éventuels bienfaits. Lorsqu'un pays exige la vaccination, mais que les risques l'emportent sur les bienfaits, le voyageur devrait se voir remettre un Certificat de contre-indication médicale à la vaccination. Les voyageurs dont l'immunodépression est légère à modérée et dont le risque de contracter la fièvre jaune sera grand p. ex. voyage dans une région où il y a un risque de transmission transitionnelle ou endémique devraient se voir offrir le vaccin contre la fièvre jaune et être informés des risques théoriques. Les voyageurs fortement immunodéprimés qui, même s'ils ont été informés des risques, planifient un voyage dans une région où le virus amaril est actif devraient consulter un expert en médecine des voyages et appliquer rigoureusement les mesures de protection contre les moustiques. Veuillez consultez les sections Doses de rappel et revaccination, Tests sérologiques et Contre-indications et précautions pour plus de renseignements. Consultez le chapitre Immunisation des sujets immunodéprimés de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Personnes ayant des pathologies chroniques Hyposplénie ou asplénie Les personnes souffrant d'hyposplénie ou d'asplénie absence congénitale, ablation chirurgicale ou fonctionnelle [p. ex. drépanocytose] peuvent recevoir le vaccin contre la fièvre jaune s'il est indiqué. Maladie rénale chronique/dialyse Les personnes atteintes d'une néphropathie chronique ou sous dialyse peuvent recevoir le vaccin antiamaril s'il est indiqué. Maladie auto-immune Même si on ne dispose pas de données définitives à cet égard, les personnes atteintes d'une maladie auto-immune qui ne prennent pas de médicament immunosuppresseur ne sont pas considérées comme très immunodéprimées et peuvent recevoir le vaccin contre la fièvre jaune après consultation auprès d'un médecin. Les agents modificateurs de la maladie, tels l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et l'auranofine, ne sont pas considérés comme des agents immunosuppresseurs. L'innocuité et l'efficacité des vaccins à virus vivants administrés pendant une thérapie intermittente, à faibles doses ou d'entretien ayant recours à des médicaments immunosuppresseurs autres que des corticostéroïdes pour des maladies auto-immunes ne sont pas connues. Les anticorps monoclonaux thérapeutiques, en particulier les agents anti-facteur de nécrose tumorale adalimumab, infliximab, étanercept et d'autres agents azathioprine, méthotrexate, léflunomide et abatacept figurent parmi ces médicaments. On a signalé que ces médicaments entraînent la réactivation d'une infection tuberculeuse latente et crée une prédisposition pour d'autres infections opportunistes. Par conséquent, jusqu'à ce que de nouvelles données soient produites à ce sujet, il est préférable d'éviter d'administrer des vaccins à virus vivants à des personnes soumises à des traitements de chimiothérapie intermittents ou à faibles doses, ou à toute autre thérapie immunosuppressive. Maladie du thymus Il existe une association entre le syndrome viscérotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune SVA-VFJ et des antécédents de maladie du thymus avec une fonction immunitaire anormale. Par conséquent, le vaccin antiamaril est contre-indiqué chez les personnes ayant des antécédents de thymome, de thymectomie ou de myasthénie grave. Veuillez consulter la section Autres effets secondaires et affections déclarés pour obtenir davantage de renseignements. Voyageurs Le vaccin antiamaril est recommandé aux voyageurs en bonne santé âgés de 9 mois à moins de 60 ans qui traversent ou visitent une région d'endémie ou de transition ou qui y vivent voir le Tableau 1 de même qu'aux voyageurs qui doivent recevoir le vaccin pour entrer dans un pays voir le Tableau 1et le Tableau 2. Les périodes de transit de 12 heures ou moins dans un aéroport international ne posent aucun risque de transmission du virus amaril, et ce, quelle que soit la classification relative au risque de fièvre jaune du pays où se situe l'aéroport. Par conséquent, un tel transit n'exige généralement pas une vaccination. Selon les récentes mises à jour des accords internationaux en matière de santé, les voyageurs qui répondent à ces critères stricts n'ont pas besoin de se faire vacciner. Il s'agit des voyageurs qui traversent un pays dont la vaccination contre la fièvre jaune constitue une exigence pour y entrer, mais qui n'ont pas d'antécédents de maladie endémique. Chaque pays établit ses propres exigences d'entrée. Certains pays n'autoriseront aucune entrée sans preuve de vaccination ou certificat de contre-indication médicale. Les voyageurs qui ne détiennent pas les documents appropriés peuvent se voir refuser l'entrée dans le pays en question ou être soumis à la vaccination à leur arrivée à l'aéroport. Ces points sont à envisager pendant le passage en revue des itinéraires et la consultation avant le voyage. Si l'on craint que le manque de documents expose le voyageur à des risques alors que la vaccination n'est pas médicalement indiquée, on peut envisager de lui fournir un certificat de contre-indication médicale. Malheureusement, certains pays peuvent refuser l'entrée même si le voyageur possède les documents appropriés de contre-indication médicale à la vaccination. La vaccination antiamarile n'est généralement pas recommandée dans les régions à faible potentiel d'exposition au virus voir le Tableau 2. Elle peut toutefois être envisagée pour les voyageurs qui se rendent dans une telle région et dont le risque d'exposition au virus est accru en raison d'un voyage prolongé, d'une forte exposition aux moustiques ou de l'impossibilité d'éviter les piqûres de moustiques. La vaccination n'est pas recommandée pour les voyageurs dont les itinéraires se limitent à des zones sans risque. La décision de vacciner ou non un voyageur contre la fièvre jaune devrait reposer sur son itinéraire et le risque d'exposition au virus de la fièvre jaune, les exigences du pays visité y compris les escales et les périodes de transit à l'aéroport, les facteurs de risque individuels p. ex. âge, statut immunitaire et la possibilité d'effets secondaires graves suivant la vaccination. Les fournisseurs de vaccin doivent vérifier le site Web des Centers for Disease Control and Prevention ou de l'Organisation mondiale de la Santé pour voir la liste mise à jour des pays considérés comme endémiques ou transitionnels pour la fièvre jaune et la liste des pays qui exigent la vaccination antiamarile pour y entrer. Conformément au Règlement sanitaire international de l'Organisation mondiale de la Santé, la vaccination contre la fièvre jaune documentée par un Certificat international de vaccination ou de prophylaxie est requise pour entrer dans certains pays d'Afrique et d'Amérique du Sud, et ce, quel que soit le pays d'origine du voyageur. D'autres pays exigent la vaccination antiamarile si le voyageur est passé par une zone d'endémie. Dans certains pays d'Asie et pays tropicaux où la fièvre jaune n'existe pas, mais où le moustique qui transmet la maladie est présent, la vaccination est requise pour les voyageurs qui arrivent d'un pays d'endémie afin de prévenir l'importation de la maladie. Certains pays n'exigent pas la vaccination antiamarile des nourrissons ayant moins d'un certain âge p. ex. moins de 1 an. Le Certificat international de vaccination ou de prophylaxie est valide pendant 10 ans, à partir du 10e jour suivant la primovaccination et immédiatement après la revaccination, si celle-ci a lieu dans la période de 10 ans. Les voyageurs qui ont besoin d'un certificat, mais pour qui le vaccin est contre-indiqué voir Contre-indications et précautions peuvent se voir remettre par le Centre de vaccination contre la fièvre jaune un Certificat de contre-indication médicale à la vaccination après une évaluation du risque individuel. Les voyageurs sans Certificat international de vaccination ou de prophylaxie ni Certificat de contre-indication médicale à la vaccination valide peuvent se voir refuser l'entrée dans un pays qui exige un tel document, être mis en quarantaine ou se voir offrir la vaccination au point d'entrée p. ex. à l'aéroport, ce qui peut entraîner un risque pour leur santé. Au Canada, seuls les Centres de vaccination contre la fièvre jaune désignés par l'Agence de la santé publique du Canada peuvent fournir le Certificat international de vaccination ou de prophylaxie et le Certificat de contre-indication médicale à la vaccination. Veuillez obtenir une liste des Centres de vaccination contre la fièvre jaune en téléphonant au numéro 613-957-8739 ou en envoyant un courriel à l'adresse yfinfofj Le lecteur trouvera d'autres renseignements à jour sur les pays où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune et sur les exigences en matière de vaccination antiamarile auprès des autorités sanitaires locales, de l'Agence de la santé publique du Canada ou de l'Organisation mondiale de la Santé. L'Agence de la santé publique du Canada met à la disposition du lecteur une fiche de renseignements. Carte des régions des Amériques où la vaccination contre la fièvre jaune est recommandée site Web seulement disponible en anglais de l'Organisation mondiale de la Santé. Carte des régions d'Afrique où la vaccination contre la fièvre jaune est recommandée site Web seulement disponible en anglais de l'Organisation mondiale de la Santé. Liste par pays des exigences relatives à la vaccination contre la fièvre jaune et recommandations Document PDF site Web seulement disponible en anglais de l'Organisation mondiale de la Santé. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des voyageurs de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Travailleurs L'administration du vaccin contre la fièvre jaune est recommandée pour le personnel de laboratoire qui est exposé au virus de la fièvre jaune. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des travailleurs de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Administration du vaccin Au Canada, le vaccin antiamaril n'est actuellement offert que dans les Centres de vaccination contre la fièvre jaune désignés par l'Agence de la santé publique du Canada. Dose, voie d'administration et calendrier Dose Chaque dose est de 0,5 mL. Voie d'administration Le vaccin contre la fièvre jaune devrait être administré par voie sous-cutanée. Veuillez consulter le chapitre Méthodes d'administration des vaccins de la partie 1 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Calendrier Une dose de vaccin contre la fièvre jaune devrait être administrée. Le Certificat international de vaccination ou de prophylaxie devient valide 10 jours après la primovaccination. Doses de rappel et revaccination La revaccination des personnes immunocompétentes est recommandée tous les 10 ans, si elle est indiquée. La revaccination augmente le titre d'anticorps, bien que les résultats de plusieurs études laissent croire que l'immunité persiste au moins 30 à 35 ans après une dose unique et probablement à vie. Si une personne immunocompétente est admissible au vaccin, des tests sérologiques devraient être réalisés et la revaccination, si elle est indiquée d'après les résultats de ces tests, devrait être envisagée 2 à 5 ans après la vaccination antérieure. Tests sérologiques Les tests sérologiques ne sont pas recommandés pour les hommes et les femmes non enceintes en bonne santé avant ni après l'administration du vaccin contre la fièvre jaune. Dans le cas des sujets immunodéprimés, des tests sérologiques devraient être envisagés 2 à 5 ans après la vaccination. Dans le cas des femmes vaccinées pendant la grossesse, il convient de vérifier le titre d'anticorps après l'immunisation pour s'assurer que la réponse immunitaire des femmes dont le risque de fièvre jaune persiste est adéquate. Un titre d'anticorps supérieur à 110 indique que la personne est immunisée. Conditions d'entreposage Il faut conserver le vaccin antiamaril au réfrigérateur à une température de +2 °C à +8 °C. Ne pas le congeler. Il faut réfrigérer le vaccin reconstitué et l'utiliser dans l'heure suivant sa reconstitution. Veuillez consulter le chapitre Manipulation et entreposage des agents immunisants de la partie 1 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Administration simultanée d'autres vaccins Le vaccin contre la fièvre jaune peut être administré en même temps que les vaccins contre les maladies suivantes rougeole, oreillons, rubéole, poliomyélite, diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, hépatite A, choléra vaccin oral et typhoïde vaccin oral ou parentéral. Il faut utiliser des points d'injection différents et des aiguilles et seringues distinctes lorsqu'on administre plusieurs vaccins simultanément. Si les vaccins ne sont pas administrés en concomitance, un intervalle minimal de 4 semaines est recommandé entre l'administration du vaccin contre la fièvre jaune et celle d'autres vaccins à germes vivants donnés par voie parentérale. Le vaccin oral contre la typhoïde et le vaccin oral contre le choléra peuvent tous deux être administrés à n'importe quel moment avant ou après le vaccin antiamaril. On ne dispose d'aucune donnée concernant une interférence possible entre le vaccin contre la fièvre jaune et les vaccins contre la rage, le virus du papillome humain, l'encéphalite japonaise, le vaccin à virus vivant atténué contre l'influenza ni le vaccin contre la varicelle. Le lecteur est prié de se reporter au chapitre Calendrier d'administration des vaccins de la partie 1 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Innocuité et effets secondaires du vaccin Veuillez consulter le chapitre Effets secondaires suivant l’immunisation de la partie 2 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Effets secondaires fréquents et effets secondaires locaux Dans une étude comparative, 71,9 % des sujets vaccinés contre la fièvre jaune ont signalé un ou plusieurs effets secondaires bénins dont le lien avec la vaccination a été établi. Des réactions au point d'injection ont été signalées par 5,7 à 39,4 % des sujets douleur au point d'injection 39,4 %; inflammation 29,4 %; œdème 19,9 %; autres réactions au point d'injection 5,7 %. Des réactions générales ont été signalées par 10,1 à 31,4 % des sujets frissons 10,1 %; fièvre 14,0 %; faiblesse 29,5 %; céphalées 31,4 %; myalgies 25,1 %; malaise 17,8 % jusqu'à 10 jours après la vaccination. Effets secondaires moins fréquents et manifestations cliniques inhabituelles MCI graves ou sévères Les manifestations cliniques inhabituelles graves sont rares après l'immunisation et, dans la plupart des cas, les données sont insuffisantes pour établir un lien de causalité. Les réactions d'hypersensibilité éruption cutanée, urticaire, asthme et anaphylaxie sont très rares, leur incidence au cours des dernières décennies étant inférieure à 1 pour un million. Cependant, selon deux études réalisées à 10 ans d'intervalle, les taux déclarés au Vaccine Adverse Event Reporting System des États-Unis étaient plus élevés 0,8 pour 100 000 doses distribuées dans le première étude et 1,8, dans l'étude plus récente. Le principal facteur de risque semble être une sensibilité à la gélatine et à une protéine d'œuf. Deux autres effets secondaires graves, le syndrome neurotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune SNA-VFJ et le syndrome viscérotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune SVA-VFJ, sont décrits ci-après. Autres effets secondaires et affections déclarés Syndrome neurotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune SNA-VFJ Le terme SNA-VFJ désigne un groupe de syndromes cliniques comprenant la méningo-encéphalite maladie neurotropique, l'encéphalomyélite aiguë disséminée, le syndrome de Guillain-Barré et la paralysie bulbaire aiguë de Leyden. Le syndrome neurotropique survient par suite de l'envahissement du système nerveux central SNC par la souche vaccinale du virus. Les autres syndromes sont des manifestations auto-immunes dans lesquelles des anticorps et/ou des lymphocytes T produits en réponse au vaccin ont une réaction croisée avec des épitopes neuronaux, ce qui entraîne des lésions des nerfs du SNC ou des nerfs périphériques. En général, l'évolution clinique est brève et le rétablissement est complet. Les décès sont rares. Le SNA-VFJ peut toucher tous les groupes d'âge, se manifeste 4 à 23 jours après la vaccination habituellement entre 7 et 21 jours et s'observe presque exclusivement chez les primovaccinés. Le risque de SNA-VFJ est plus élevé chez les enfants de moins de 6 mois et les personnes âgées. Les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis signalent une incidence du syndrome neurotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune SNA-VFJ de 0,8 cas pour 100 000 doses administrées. Ce taux est deux fois plus élevé chez les personnes de 60 à 69 ans 1,6 cas pour 100 000 doses et presque 4 fois plus élevé chez les personnes de plus de 70 ans 2,3 cas pour 100 000 doses. Lorsque les nourrissons et les personnes âgées ne sont pas vaccinés, les données de surveillance récentes indiquent que les taux d'incidence basés sur la population chutent à presque zéro. Syndrome viscérotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune SVA-VFJ Le SVA-VFJ se caractérise par une atteinte grave et une défaillance polyviscérale. Il évoque une infection par le virus amaril de type sauvage, et les symptômes débutent 2 à 5 jours après la vaccination. Le risque de SVA-VFJ augmente avec l'âge. L'incidence est estimée à 1,1 pour 100 000 chez les plus de 60 ans; à 3,2 pour 100 000 chez les plus de 70 ans; et de 0,1 pour 100 000 chez les moins de 60 ans. Le taux de létalité général est de 65 % et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes 90 c. 50 %. Le SVA-VFJ s'observe presque uniquement chez les primovaccinés. Des enquêtes poussées sur les cas laissent croire que le SVA-VFJ est lié à différents facteurs inhérents à l'hôte, dont l'âge avancé et une maladie du thymus thymome, myasthénie, thymectomie, et n'est pas attribuable à une modification de la virulence de la souche vaccinale. Conseils pour la déclaration des manifestations cliniques inhabituelles MCI suivant l'immunisation Les dispensateurs de vaccins sont priés de signaler aux autorités sanitaires locales les MCI suivantes Syndrome neurotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune Syndrome viscérotropique associé au vaccin contre la fièvre jaune tout effet secondaire grave ou inattendu qu'ils estiment être temporellement associés à la vaccination. Un effet secondaire imprévu suivant l'immunisation inattendu est un effet secondaire qui ne figure pas dans les renseignements disponibles sur le produit, mais qui peut être dû à l'immunisation, ou encore une modification de la fréquence d'un effet secondaire imprévu suivant l'immunisation connu. Veuillez consulter la Déclaration de manifestations cliniques inhabituelles MCI à la suite d'une immunisation au Canada et le chapitre Effets secondaires suivant l’immunisation de la partie 2 pour obtenir davantage de renseignements sur la déclaration des effets secondaires suivant l'immunisation ESSI aussi appelés manifestations cliniques inhabituelles [MCI]. Contre-indications et précautions Le vaccin antiamaril est contre-indiqué chez les personnes ayant déjà eu une réaction anaphylactique au vaccin et chez les personnes ayant une hypersensibilité immédiate ou anaphylactique établie à l'un ou l'autre des composants du vaccin ou de son contenant. Veuillez consulter le Tableau 1 du chapitre Contenu des agents immunisants autorisés au Canada de la partie 1 pour voir la liste de tous les vaccins autorisés au Canada et les ingrédients qu'ils renferment. Dans le cas du vaccin antiamaril VAXMD, les allergènes potentiels sont une protéine de poulet, une protéine d'œuf, la gélatine et le latex dans le bouchon du flacon de diluant. Plusieurs cas de réactions anaphylactiques au VFJ ont été signalés chez des personnes allergiques aux œufs ou au poulet; par conséquent, ce vaccin ne doit pas être administré systématiquement aux personnes présentant ce type d’allergie. Les personnes qui doivent se faire vacciner contre la fièvre jaune et chez qui l'on soupçonne une hypersensibilité ou une allergie non anaphylactic aux composants du vaccin devraient être adressées à un allergologue aux fins d'examen. Nourrissons En règle générale, les enfants âgés de 9 mois ne devraient pas recevoir le vaccin antiamaril. Les enfants âgés de moins de 6 mois présentent un risque plus élevé de SNA-VFJ après la vaccination contre la fièvre jaune et ne devraient pas recevoir le vaccin antiamaril. Toutefois, selon les recommandations de l'Advisory Committee on Immunization Practices ACIP des États-Unis, la décision de vacciner ou non un enfant de 6 à 8 mois devant inévitablement séjourner dans une zone d'endémie ou de transition devrait être basée sur une analyse du risque d'exposition à la fièvre jaune par rapport au risque d'effets secondaires suivant la vaccination. Personnes de 60 ans et plus Les personnes âgées de 60 ans et plus présentent un plus grand risque de SNA-VFJ et de SVA-VFJ après la primovaccination contre la fièvre jaune; par conséquent, la primovaccination n'est généralement pas recommandée. Des rappels peuvent être administrés. Grossesse et allaitement Les effets du vaccin antiamaril à virus vivant administré pendant la grossesse sont mal connus et la vaccination devrait être évitée dans la mesure du possible. Si une femme enceinte doit voyager dans une zone d'endémie ou d'épidémie élevée, le risque de contracter la maladie peut l'emporter sur les risques de la vaccination pour la mère et le fœtus. On a signalé la transmission probable d'une souche du vaccin du virus de la fièvre jaune de la mère à son nourrisson pendant l'allaitement. Par conséquent, en règle générale, les mères qui allaitent ne doivent pas être vaccinées. Jusqu'à récemment, il existait seulement un risque théorique de transmission du virus vivant dans le lait maternel et aucun n'avait été signalé malgré la vaccination de femmes qui allaitaient pendant des campagnes de vaccination d'urgence. Deux cas récents ont révélé la possibilité de transmission par le lait maternel. Au Brésil, un cas démontré en laboratoire a confirmé la transmission du virus de la fièvre jaune par le lait maternel. Au Canada, un cas de fièvre jaune chez un nourrisson qui avait été allaité par une mère récemment vaccinée a été déclaré, ce qui a été considéré comme un indice sérieux de transmission par le lait maternel. Ces deux cas doivent tirer la sonnette d'alarme en ce qui a trait à la vaccination des femmes qui allaitent de manière active. S'il n'y a aucun risque de contracter la fièvre jaune dans la région qui sera visitée, il faut procurer une dérogation à la personne concernée. Si la personne se rend dans une zone d'endémie élevée, les risques de la vaccination devraient être soupesés par rapport aux risques de la maladie. Maladie du thymus Pour les personnes ayant des antécédents de maladie du thymus avec une fonction immunitaire anormale p. ex., thymome, thymectomie, myasthénie grave, le VFJ est contre-indiqué en raison d’un risque accru de maladie viscérotrope. Maladie aiguë Chez les personnes atteintes d'une maladie aiguë d'intensité modérée ou sévère, la vaccination antiamarile devrait être reportée. Les personnes atteintes d'une maladie aiguë légère avec ou sans fièvre peuvent être vaccinées. Veuillez consulter le chapitre Contre-indications et précautions de la partie 2 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Interactions médicamenteuses L'effet du vaccin contre la fièvre jaune sur la réactivité à la tuberculine est inconnu. Jusqu'à ce que des données soient disponibles, si un test cutané à la tuberculine ou un test de libération d'interféron-gamma TLIG est requis, il devrait être réalisé le même jour que la vaccination antiamarile ou au moins 4 semaines plus tard. La vaccination peut avoir lieu à n'importe quel moment après la réalisation du test cutané à la tuberculine et la lecture des résultats. Autres considérations Interchangeabilité des vaccins Les personnes qui ont été vaccinées contre la fièvre jaune ailleurs qu'aux États-Unis ou au Canada devraient être considérées comme protégées contre la maladie. Veuillez consulter le chapitre Principes de l'interchangeabilité des vaccins de la partie 1 pour obtenir davantage de renseignements généraux. Références choisies American Academy of Pediatrics. In Pickering LK, Baker CJ, Kimberlin DW, et coll. editors. Red Book 2009 Report of the Committee on Infectious Diseases. 28th ed. Elk Grove Village, IL American Academy of Pediatrics; 2009. Barnett ED, Chen R. Children and international travel immunizations. Pediatr Infect Dis J 1995;1411982-92. Barwick Eidex R, for the Yellow Fever Vaccine Safety Working Group. History of thymoma and yellow fever vaccination. Lancet 2004;3649438936. Calvalcanti D, Salomao M, Lopez-Camelo J. et coll. Early exposure to yellow fever vaccine during pregnancy. Trop Med Int Health 2007;127833-7. Centers for Disease Control and Prevention. Fatal yellow fever in a traveler returning from Venezuela, 1999. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 2000;4914303-5. Centers for Disease Control and Prevention. Fever, jaundice and multiple organ system failure associated with 17D-derived yellow fever vaccination, 1996-2001. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 2001;5030643-5. Centers for Disease Control and Prevention. Health information for international travel 2005-2006. Department of Health and Human Services, 2005308-24. Centers for Disease Control and Prevention. Transfusion-related transmission of yellow fever vaccine virus - California, 2009. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 2010;590234-37. Centers for Disease Control and Prevention. Health Information for International Travel 2010. The Yellow Book. Consulté en juin 2011 à l'adresse Centers for Disease Control and Prevention. Yellow fever vaccine. Recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices ACIP. MMWR Morb Mortal Wkly Rep 2010;59RR-71-27. Choudri Y, Walop W. Analyse des réactions indésirables déclarées à la suite de la vaccination contre la fièvre jaune - Canada, 1987-2000. Rel mal trans Can 2002;2829-15. Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages. Déclaration sur la fièvre jaune à l'intention des voyageurs. Rel mal trans Can 2010;36DCC-111-23. Jentes E, Poumerol G, Gershman M, et coll. The revised global yellow fever risk map and recommendations for vaccination, 2010 consensus of the Information WHO Working Group on Geographic Risk for Yellow Fever. Lancet 2011;118622-632. Keystone JS, Kozarsky PE, Freedman DO et coll. Travel medicine. Elsevier, 2004. Khromava AY, Barwick Eidex R, Weld LH et coll. Yellow fever vaccine an updated assessment of advanced age as a risk factor for serious adverse events. Vaccine 2005;23253256-63. Kuhn S, Twele-Montecinos L, MacDonald J et coll. Case report probably transmission of vaccine strain of yellow fever virus to an infant via breast milk. Can Med Assoc J 2011;1834E243-5. Lawrence GL, Burgess MA, Kass RB. Age-related risk of adverse events following yellow fever vaccination in Australia. Commun Dis Intell 2004;282244-8. Marfin AA, Barwick Eidex RS, Kozarsky PE et coll. Yellow fever and Japanese encephalitis vaccines indications and complications. Infect Dis Clin North Am. 2005;191151-68. Martin M, Tsai TF, Cropp B et coll. Fever and multisystem organ failure associated with 17D-204 yellow fever vaccination a report of four cases. Lancet 2001;358927698-104. McFarland JM, Baddour LM, Nelson JE et coll. Imported yellow fever in a United States citizen. Clin Infect Dis 1997; 2551143-7. Monath TP. Yellow fever. In Plotkin SA, Orenstein WA, eds. Vaccine, 4th edition. Philadelphia, Pennsylvania WB Saunders, 1095-1176. Organisation mondiale de la Santé. Révision des recommandations relatives à la vaccination antiamarile des voyageurs internationaux. Rel Épidémiol Hebd 2011;3786401-6. Organisation mondiale de la Santé. Voyages internationaux et santé 2011. Chapitre 6 - Maladies évitables par la vaccination et vaccins. Consulté en juin 2011 à l'adresse Sanofi Pasteur Ltd. Monographie de produit - YF-VAX. Décembre 2009. Struchiner CJ, Luz PM, Dourado I et coll. Risk of fatal adverse events associated with 17DD yellow fever vaccine. Epidemiol Infect 2004;1325939-46. Tsai TF, Paul R, Lynberg MC et coll. Congenital yellow fever virus infection after immunization in pregnancy. J Infect Dis 1993;16861520-3.
Cecas est inhabituel mais n'est pas surprenant, le Sénégal et la Gambie se situant dans la zone d'endémie de fièvre jaune. Selon le référentiel de données de l'observatoire mondial de la santé, le dernier cas de fièvre jaune notifié en Gambie était en 2012 (1 cas) et au Sénégal en 2015 (1 cas). Rappels sur la fièvre jaune:
Guide de voyageSénégalDakar Et Sa RégionDakarSanté Si l'on s'en tient aux recommandations de l'institut Pasteur ou du ministère français des Affaires étrangères, on ne va pas au Sénégal. Paludisme, fièvre jaune, rage, choléra, bilharziose, quand ce n'est pas la reprise des troubles en Casamance, les piqûres de scorpion ou les problèmes d'hygiène alimentaire. Bref, on se demande bien qui serait assez fou pour mettre les pieds dans cet enfer qui prend pourtant des allures de paradis au fur et à mesure qu'on se l'approprie, qu'on l'apprivoise, pour peu que l'on s'en tienne à quelques règles élémentaires d'hygiène et de Dans de très nombreux pays et en particulier au Sénégal, l'eau est le principal ennemi du voyageur. Purifiez-la avec des pastilles. Sinon sachez que les bouteilles d'eau minérale se trouvent partout ou presque pour 400 ou 500 FCFA. Hygiène alimentaire. Les problèmes les plus courants sont les troubles intestinaux. Le fait de changer de régime alimentaire est déjà source de perturbations, mais lorsque s'ajoute à cela une nourriture épicée préparée dans des conditions d'hygiène pas nécessairement en phase avec les normes auxquelles nous sommes habitués, cela se traduit la plupart du temps par de fortes diarrhées, également connues sous le nom de turista. Mer et plages. Les plages sont magnifiques mais elles ne sont pas toutes autorisées à la baignade. Renseignez-vous. Les courants sont parfois dangereux et il faut donc être prudent ne vous baignez pas trop loin de la côte ou après un repas trop copieux de surcroît bien arrosé. Evitez de plonger soudainement dans l'eau après une exposition prolongée au soleil pénétrez dans l'eau progressivement. Méfiez-vous des oursins, des coraux et des méduses. Piqûres et morsures. La prévention contre le paludisme nécessite un traitement antérieur au départ. Les premiers symptômes de cette maladie peuvent se déclencher plusieurs mois après votre retour, laquelle peut s'avérer mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Voilà donc une bonne raison d'éviter autant que possible les piqûres de moustiques et autres bestioles. Les moustiques ont des habitudes et des horaires en plein soleil, vous ne risquez quasiment rien, par contre, entre le coucher et le lever de l'astre diurne, c'est l'heure du casse-croûte de ces petites bêtes volantes. L'eau lacs, marécages et les espaces ombragés forêts sont leurs habitats favoris, il ne vous reste plus qu'à laisser le moins de peau possible à la portée de leur appétit vorace pantalon, sweat à manches longues, chaussettes. La nuit, la meilleure protection reste la moustiquaire que vous pouvez, pour plus d'efficacité, vaporiser d'un spray antimoustiques. On en trouve sur place, sur n'importe quel marché. Un dernier conseil, surtout si vous allez en brousse partez toujours avec un thermomètre et une boîte de Malarone ou de Coartem curatifs dans votre sac. Pour les autres cas de piqûres abeilles, guêpes, taons, scorpions, morsures tiques, araignées, serpents ou coupures, il n'existe pas vraiment de moyens préventifs, il faut donc rester attentif à l'environnement secouez vêtements et chaussures avant de les enfiler, soulevez les draps du lit plutôt que de sauter à pieds joints plaies dans les climats chauds et humides mettent longtemps à cicatriser et peuvent même s'infecter, il convient donc de les traiter le plus rapidement possible avec un antiseptique et de les laisser le plus souvent à l'air libre plutôt que de les couvrir d'un pansement. Le paludisme un fléau nommé moustique Et qui dit moustiques dans les zones tropicales dit risque de paludisme. Ce n'est pas parce qu'on n'en parle pas souvent que cette maladie ne fait pas des ravages. Trois millions de personnes en meurent chaque année, principalement des obligatoires. Le Sénégal est situé entre la zone 2 au nord et la zone 3 au sud, la plus forte, ce qui donne le choix entre la Savarine un cachet par jour, le Lariam à prendre une fois par semaine et à poursuivre 4 semaines après le retour ou la Malarone à prendre une fois par jour à heure fixe et à poursuivre une semaine après le retour. Ces médicaments ne suffisent cependant pas, car ils ne sont pas efficaces à 100 %. Il faut donc éviter les piqûres de moustiques en dormant sous une moustiquaire si les vitres de votre chambre ne sont pas équipées et en se badigeonnant le corps et les vêtements de produits répulsifs. Deux marques sont particulièrement efficaces Insect'Ecran et Cinq sur Cinq Tropic. Le lever et le coucher du soleil sont les deux moments où il faut faire le plus attention. En revanche, une légère brise, et encore plus, un gros coup de vent sont toujours salvateurs. Conseils Pour recevoir des conseils avant votre voyage, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la société de médecine des voyages du centre médical de l'Institut Pasteur au ✆ 01 45 68 80 88 ou vous rendre sur le site du ministère des Affaires étrangères à la rubrique " Conseils aux voyageurs " En cas de maladie ou de problème grave durant votre voyage, consultez rapidement un pharmacien puis un médecin. Maladies et vaccins Bilharziose La bilharziose est la maladie tropicale entraînant le plus haut taux de mortalité après le paludisme 200 millions de personnes atteintes dans le monde. Après une période d'incubation allant de trois semaines à six mois, la maladie se manifeste par de fortes fièvres, du sang dans les urines ou des réactions allergiques cutanées. La meilleure prévention est de limiter tout contact avec les eaux stagnantes non salées. La bilharziose se soigne très bien une fois détectée. Choléra Cette infection contagieuse provoque des diarrhées brutales et très abondantes, entraînant la déshydratation. En l'absence de traitement, une infection majeure est fatale dans la moitié des cas. L'efficacité du vaccin n'est pas absolue il ne protège que la moitié des sujets vaccinés. La prévention contre cette maladie est semblable à celle contre les autres maladies diarrhéiques. Diarrhée du voyageur tourista Statistiquement, un voyageur sur deux est touché par la turista au cours des 48 premières heures de son séjour. Ces diarrhées et douleurs intestinales sont dues à une mauvaise hygiène, à la cuisson insuffisante des aliments, à une nourriture trop épicée ou, le plus souvent, à l'eau. 80 % des maladies contractées en voyage sont en effet directement imputables à une eau contaminée. Ces troubles disparaissent en général en un à trois jours. Prenez un antidiarrhéique, un désinfectant intestinal et hydratez-vous bien pas de jus de fruits. Si la diarrhée persiste ou s'accompagne de pertes de sang ou de glaires, consultez un éviter ces désagréments, achetez des bouteilles d'eau scellées, faites bouillir l'eau le café et le thé sont des boissons " sûres ", évitez les crudités ou les fruits non pelés, bannissez les glaçons, ne vous brossez pas les dents avec l'eau du robinet et ayez toujours sur vous des comprimés désinfectants. Avant de partir, vous pouvez acheter du Micropur Forte DCCNa - seul produit sur le marché qui purifie l'eau rapidement élimine bactéries, virus, giardia et amibes et permet à l'eau de rester potable. Il existe aussi Aquatabs ou Hydroclonazone. Ce dernier est le moins cher mais le goût en chlore est très prononcé et seules les bactéries sont éliminées. Pour les aventuriers, un filtre est indispensable pour l'eau boueuse. Les filtres Katadyn répondent aux attentes de ces baroudeurs avec plusieurs modèles, dont le filtre bouteille qui permet d'avoir de l'eau potable instantanément sans pomper il élimine aussi les virus. Dengue Ce virus assez courant dans les pays tropicaux est transmis par les moustiques Aedes aegypti, le même vecteur du virus Zika et de la chikungunya. La dengue se traduit par un syndrome grippal fièvre, maux de tête, fortes douleurs articulaires et musculaires. Il n'existe pas de traitement préventif. Ne prenez jamais d'aspirine. Cette maladie pouvant être mortelle, il est fortement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et de boire de l'eau régulièrement. Fièvre jaune La fièvre jaune est une maladie virale, transmise à l'homme par les moustiques. Elle est surtout présente dans les régions tropicales. Après une semaine d'incubation, la maladie provoque fièvres, frissons et maux de tête. Pour les cas les plus graves, après plusieurs jours apparaît un syndrome hémorragique caractérisé par des vomissements de sang noirâtre, un ictère et des troubles rénaux. Il n'existe aucun traitement spécifique pour soigner la fièvre jaune, si ce n'est le repos au lit accompagné de médicaments permettant de lutter contre les symptômes. Hépatite A Pour l'hépatite A, l'existence d'une immunité antérieure rend la vaccination inutile. Elle est fréquente lorsque vous avez des antécédents de jaunisse, de séjour prolongé à l'étranger ou êtes âgé de plus de 45 ans. L'hépatite A est le plus souvent bénigne mais elle peut se révéler grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante. Elle s'attrape par l'eau ou les aliments mal lavés. Si vous êtes porteur d'une maladie du foie, la vaccination contre l'hépatite A est hautement recommandée avant tout type de voyage où l'hygiène est précaire. Elle doit être effectuée en deux fois mais la première injection, un mois avant le départ, suffit à assurer une protection pour un voyage de courte durée. La deuxième six mois à un an plus tard renforce la durée de l'immunité pour des dizaines d'années. Hépatite B Risque élevé dans le pays. L'hépatite B est plus grave que l'hépatite A. Elle se contracte lors de rapports sexuels ou par le sang. Le vaccin contre l'hépatite B est à faire en deux fois à un mois d'intervalle mais il existe des vaccinations accélérées en un mois pour les voyageurs pressés, puis un rappel six mois plus tard pour renforcer la durée de la protection. Méningite à méningocoques Cette maladie se transmet par contact étroit ou par les sécrétions nasopharyngées. Fièvre, maux de tête, vomissements, raideur de la nuque, léthargie en sont les symptômes les plus courants. La mise en place rapide d'un traitement antibiotique en intraveineuse, pendant une dizaine de jours, est le seul moyen pour lutter contre la méningite à méningocoques. La vaccination est recommandée en période d'épidémie et pour les individus de moins de 30 ans. Paludisme Le paludisme est également appelé malaria. Si vous passez par un pays qui est une zone de transmission de paludisme en Afrique surtout mais aussi dans toutes les zones humides et/ou équatoriales, consultez votre médecin pour connaître le traitement préventif adapté il diffère selon la région, la période du voyage et la personne concernée. Eviter le traitement est possible si votre séjour est inférieur à sept jours et sous réserve de pouvoir consulter un médecin en cas de fièvre dans le mois qui suit le retour. En plus des cachets, réduisez les risques de contraction du palu en évitant les piqûres de moustiques répulsif et vêtements couvrants. Entre le coucher et le lever du soleil, près des points d'eau stagnante et des espaces ombragés, les risques de se faire piquer sont les plus élevés. Rage La rage est encore présente dans le pays. Il faut donc éviter tout contact avec les chiens, les chats et autres mammifères pouvant être porteurs du virus. L'apparition des premiers symptômes phobie de l'air et de l'eau varie entre 30 et 45 jours après la morsure. Une fois ces symptômes constatés, le décès intervient en quelques jours, dans 100 % des cas. En cas de doute, suite à une morsure, il faut donc absolument consulter un médecin, qui vous administrera un vaccin antirabique associé à un traitement adapté. Le vaccin préventif ne dispense pas du traitement curatif en cas de morsure. Typhoïde La fièvre typhoïde est une infection bactérienne qui se traduit par de fortes fièvres, une diarrhée fébrile et des troubles de la conscience. Les formes les plus graves peuvent engendrer des complications digestives, neurologiques ou cardiaques. La période d'incubation de la maladie varie entre dix et quinze jours. La contamination se fait par les selles ou la salive, de manière directe contact avec une personne malade ou un porteur sain ou indirecte ingestion d'aliments contaminés crudités, fruits de mer, eau et glaçons. Le vaccin, actif au bout de deux à trois semaines, vous protège pour trois ans. En cas de contamination et de non-vaccination préventive, un traitement par les fluoroquinolones sera préconisé. Centres de vaccination Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site Internet du ministère de la Santé pour connaître les centres de vaccination proches de chez vous. Assistance rapatriement – Assistance médicale Si vous possédez une carte bancaire Visa et MasterCard, vous bénéficiez automatiquement d'une assurance médicale et d'une assistance rapatriement sanitaire valables pour tout déplacement à l'étranger de moins de 90 jours le paiement de votre voyage avec la carte n'est pas nécessaire pour être couvert, la simple détention d'une carte valide vous assure une couverture. Renseignez-vous auprès de votre banque et vérifiez attentivement le montant global de la couverture et des franchises ainsi que les conditions de prise en charge et les clauses d'exclusion. Si vous n'êtes pas couvert par l'une de ces cartes, n'oubliez surtout pas de souscrire une assistance médicale avant de partir. Hôpitaux – Cliniques – Pharmacies Organiser son voyage à DAKAR Transports Réservez vos billets d'avions Location voiture Taxi et VTC Location bateaux Hébergements & séjours Trouver un hôtel Location de vacances Echange de logement Trouvez votre camping Services / Sur place Réservez une table Activités & visites Voyage sur mesure Apprendre une langue étrangère Adresses Futées de DAKAR
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Santédu voyageur au Sénégal. Moustiques au Sénégal début avril: vaccin contre la fièvre jaune? J'ai un voyage prévu au sénégal du 30 mars au 12 avril 2013 mais à cause d'un pb medical le vaccin contre la fievre jaune est contre indiqué pour moi. Je sais qu'il n est plus obligatoire et trés
Le secrétaire Antony J. Blinken à l’Institut Pasteur de Dakar Département d’État des États-Unis Antony J. Blinken, secrétaire d’État Le 20 novembre 2021 Allocution Institut Pasteur Dakar, Sénégal M. SALL Monsieur le secrétaire, chers invités, permettez-moi de vous dire que c’est un grand honneur et un grand privilège pour nous de vous accueillir à l’Institut Pasteur de Dakar. L’Institut Pasteur de Dakar est depuis longtemps un lieu de collaboration entre les États-Unis et le Sénégal dans les domaines de la recherche, de la santé publique, de la formation, qui remonte au début des années 30 lorsque des scientifiques américains et français ont travaillé ensemble pour mettre au point le premier vaccin contre la fièvre jaune en 1937. Aujourd’hui, cette collaboration est encore plus vivante et active et rassemble des scientifiques sénégalais et américains dans le cadre d’un programme majeur de recherche sur les maladies émergentes, la surveillance des épidémies et la riposte à celles-ci, d’un programme d’échange d’étudiants avec le concours des National Institutes of Health des États-Unis, des CDC américains et du département de la Santé et des Services sociaux. La COVID-19 a vraiment impacté de manière significative notre continent et reste une menace majeure pour notre avenir, car comme vous le savez, nous avons la couverture vaccinale la plus faible au niveau mondial. Cette situation a conduit notre président, M. Macky Sall, l’Union africaine et le CDC Afrique à demander à l’Institut Pasteur de Dakar de s’appuyer sur son expertise et ses quatre-vingts années d’expérience de la fabrication de vaccins pour contribuer à l’approvisionnement en vaccins contre la COVID en Afrique. C’est ainsi que nous avons lancé ce projet MADIBA il y a neuf mois. Notre ambition est vraiment d’avoir un impact sur la pandémie de COVID-19 en produisant un vaccin contre la COVID en Afrique pour l’Afrique avant la fin de cette pandémie. Nous voulons également faire en sorte de disposer de capacités importantes dans la perspective de futures pandémies, de futures épidémies et aussi pour la vaccination de routine. Nous entendons vraiment nouer un partenariat avec des entreprises dans l’espace de préparation aux pandémies aux États-Unis et ailleurs, et nous souhaitons mettre en place une capacité de culture cellulaire et d’ARN messager pour de nombreux vaccins importants pour nous, l’objectif final étant de favoriser l’autonomie vaccinale de l’Afrique dans le cadre d’une collaboration au niveau régional – un objectif sur lequel travaille l’Union africaine. Nous acceptons avec plaisir le soutien du gouvernement américain dans le cadre de cette mission. Alors que les États-Unis mettent en place une capacité de plus d’un milliard de doses en vue d’une future pandémie, l’IPD se tient prêt à vraiment finir une partie de ces doses pour l’Afrique. Et la nouvelle technologie de production et de finition dont nous disposons permet également une production et une distribution rapides et transformera la réponse à la pandémie maintenant et à l’avenir tout en ayant un impact sur la pandémie. L’IPD est à la recherche d’opportunités de partenariat pour obtenir la technologie et le vaccin, ainsi qu’à des fins de financement. Dans cette ambition, plusieurs institutions financières, dont la Société de financement du développement international des États-Unis DFC grâce à une subvention initiale de 3,3 millions de dollars américains nous soutiennent déjà. Et je tiens vraiment à exprimer au nom de mes collègues et du gouvernement du Sénégal notre plus profonde gratitude à Monsieur le secrétaire pour ce soutien essentiel au progrès de notre mission. En tant que seule entité vaccinale pré qualifiée par l’OMS sur le continent africain, nous pensons que l’Institut Pasteur de Dakar est particulièrement bien placé pour contribuer à l’autosuffisance vaccinale à long terme en Afrique. Et nous construisons ce MADIBA – ce projet est un véritable partenariat d’infrastructure transparent, axé sur la valeur, de haute qualité, qui contribuera à réduire les carences importantes en matière d’infrastructure dans le monde en développement, et conforme aux principes de la reconstruction en mieux. C’est pour cette raison que nous sommes vraiment impatients de travailler avec le gouvernement américain dans un proche avenir. Merci beaucoup pour votre attention, Monsieur le secrétaire. Applaudissements. MONSIEUR LE SECRÉTAIRE BLINKEN Bonsoir à tous. Docteur Sall, merci beaucoup, non seulement pour votre allocution mais surtout pour votre direction de l’Institut Pasteur de Dakar, et aussi pour la visite des locaux et la présentation non seulement de ce que vous faites aujourd’hui, mais aussi de ce que vous allez faire demain avec les projets d’expansion qui sont très significatifs et importants. C’est vraiment quelque chose de voir de près un endroit comme celui-ci en personne et de penser un instant aux bonds en avant miraculeux des connaissances que représente chaque vaccin produit ici, et à la capacité de ces doses à sauver d’innombrables vies – face à la fièvre jaune, à la COVID, et d’autres maladies susceptibles d’émerger à l’avenir. Et j’ai aussi beaucoup apprécié, Docteur, de rencontrer des membres de votre équipe qui sont très fiers, à juste titre, du travail que vous faites. Et je sais que nous sommes impatients de faire davantage pour aider les gens non seulement ici au Sénégal, non seulement dans la région, mais dans le monde entier. Aujourd’hui, l’institut fabrique des vaccins contre la fièvre jaune, mais l’objectif principal de notre partenariat et de notre investissement dans l’Institut Pasteur est de permettre à ces locaux et à d’autres de la région d’accroître considérablement leur capacité à produire toute une gamme de vaccins, en particulier contre la COVID-19 et d’autres pandémies potentielles. Le développement de ces capacités est nécessaire, voire crucial, pour renforcer la sécurité sanitaire et la future résilience à la pandémie, non seulement au Sénégal mais sur tout le continent. L’Afrique importe actuellement 99 pour cent de ses vaccins. C’est aussi la région avec le taux le plus bas, comme nous l’avons entendu, de vaccination contre la COVID-19 dans le monde. En augmentant la production de vaccins en Afrique, nous en augmenterons la production globale, mais nous rendrons également plus facile, plus efficace et plus efficiente la distribution des vaccins sur l’ensemble du continent. Et cela va tout simplement sauver des vies. C’est pourquoi la Société de financement du développement international des États-Unis, ou DFC, s’associe à des partenaires européens et sénégalais pour investir dans la transformation de l’Institut Pasteur en un pôle de fabrication de vaccins. Nous avons mobilisé 3,5 millions de dollars pour accroître la production de vaccins ici. Nous travaillons pour mobiliser davantage de financements de la part de partenaires privés et publics. Cette contribution s’inscrit dans le cadre d’un engagement de 16 millions de dollars pris avec des partenaires de l’Union européenne, de la Banque européenne d’investissement, de la France, de l’Allemagne, de la Société financière internationale et du Sénégal. Alors que nous renforçons ces capacités, la communauté internationale doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauver des vies maintenant. Un élément clé à cet effet est d’assurer une distribution plus équitable des vaccins dans le monde. En Amérique du Nord et en Europe, plus de la moitié de la population est entièrement vaccinée. En Afrique, encore une fois, comme nous l’avons dit, c’est le cas de moins de 10 pour cent de la population. Nous devons nous unir pour combler ce fossé. Il s’agit d’une obligation morale de justice. Et nous savons également que laisser le virus se propager où que ce soit risque de conduire à l’émergence de nouveaux variants, une menace pour le monde entier. Les États-Unis font pression sur la communauté internationale pour qu’elle intensifie la production de vaccins, honore les engagements que les pays ont déjà pris et fasse preuve de plus d’ambition collective pour mettre fin à ce fléau. C’est le seul moyen d’atteindre l’objectif de l’OMS de vacciner au moins 70 pour cent du monde d’ici à l’automne prochain dans chaque pays à tous les niveaux de revenu au sein de ces pays. J’ai invité mes homologues, d’autres ministres des Affaires étrangères, dont mon amie ici présente, à la toute première réunion des ministres des Affaires étrangères sur la lutte contre la pandémie il y a à peine une semaine. Il faut que toutes les composantes de nos gouvernements respectifs – des ministres des Affaires étrangères aux ministres du Développement, en passant par ceux des Finances, de la Santé comme Abdoulaye Diouf Sarr ici, et qui est ici aujourd’hui, je pense, avec nous – se mobilisent dans le cadre de ce combat avec l’industrie, avec la société civile, avec les philanthropes, avec les leaders communautaires. Les États-Unis se sont engagés à mener par l’exemple. Vous le voyez dans les investissements que nous réalisons ici à l’Institut Pasteur. Vous le voyez dans plus d’un million de doses de vaccins sûres et efficaces que nous avons envoyées au Sénégal gratuitement et sans conditions, dans les plus de 250 millions de doses que nous avons partagées dans le monde, et les plus de 1 milliard de doses que nous donnerons d’ici le début de l’année prochaine, au premier semestre 2022. Vous le voyez également dans les quelque 10 millions de dollars d’aide à la lutte contre la COVID-19 que nous avons envoyés ici au Sénégal et les plus de 5,5 millions contribués par nos Centres pour le contrôle et la prévention des maladies. Ces ressources, entre autres, ont permis de financer des campagnes sur les réseaux sociaux pour apprendre aux gens à se protéger contre le virus, de consolider la chaîne du froid dans ce pays, et de disposer des capacités de stockage nécessaires pour que les vaccins soient efficaces jusqu’à ce qu’ils soient effectivement injectés. Nous le voyons également dans les milliards que le gouvernement des États-Unis investit pour élargir notre capacité de fabrication de vaccins afin que nous puissions produire au moins un milliard de doses par an à partir du second semestre 2022. Maintenant, il s’agit en partie, bien sûr, de mettre fin à la pandémie actuelle, en sauvant des vies dès maintenant. Mais il s’agit également d’investir dans la sécurité sanitaire et des systèmes qui permettront de détecter, de prévenir et de répondre à la prochaine épidémie de maladie infectieuse, que ce soit ici, que ce soit aux États-Unis, ou où que ce soit dans le monde. Et c’est là la préoccupation à laquelle répond le programme Integrated District Health que nous avons annoncé le mois dernier seulement et qui investira plus de 55 millions de dollars dans le système de santé publique du Sénégal. C’est le plus grand projet jamais entrepris par l’USAID dans ce pays. Son objectif est de renforcer les services de santé aux niveaux des districts et des régions afin que les habitants de toutes les régions du pays aient accès à des soins de qualité et abordables. Et nous rassemblerons tous ces soins sous un même toit, de la santé maternelle et infantile à la nutrition en passant par la planification familiale. Voici le résultat des systèmes que nous construisons, des systèmes comme ceux-ci non seulement ils améliorent la santé globale, ce qui est fondamental pour le développement et sauver des vies, mais quand ces services suscitent la confiance, quand ils sont capables et efficaces, quand ils sont bien dotés en personnel, ils permettent de disposer de centres de soins essentiels en cas de crise, qu’il s’agisse une pandémie, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle, qu’il s’agisse d’un conflit. Louis Pasteur, dont cet institut porte le nom, a dit un jour La science ne connaît pas de patrie parce que le savoir est le patrimoine de l’humanité, le flambeau qui éclaire le monde. » Il y a à mon avis peu de démonstrations plus claires de cette idée que la pandémie actuelle et notre réponse à celle-ci. J’en veux pour exemple la coopération sans précédent entre les scientifiques qui ont partagé des centaines de séquences de génomes viraux entre les institutions et les pays. Cette recherche a rendu possible la découverte de plusieurs vaccins sûrs et efficaces en un temps vraiment record. Le tout premier vaccin contre la COVID-19 approuvé par l’Organisation mondiale de la santé a été mis au point par un médecin né en Turquie qui a grandi en Allemagne et a cofondé une société pharmaceutique européenne, et cette société s’est associée à une société américaine pour créer le vaccin. À l’heure actuelle, ce vaccin et d’autres vaccins sûrs et efficaces comme celui-ci sont produits à New York, à Mayence, à Pune. Imaginez que ces vaccins soient également produits à Sao Paulo et à Bangkok, et ici même à Dakar. C’est ainsi que la sécurité sanitaire mondiale progressera. C’est ce pour quoi nous œuvrons ici avec nos partenaires au Sénégal, et grâce à cela, les populations du monde entier seront plus en sécurité et en meilleure santé. Merci beaucoup. Applaudissements. Voir le contenu d’origine Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original
Santé: Pas d’épidémie de la fièvre jaune en RDC. Aller au contenu principal. S’abonner. Voir les offres. Newsletter. Contact. Se connecter. e-mail * Mot de passe * S'abonner; Mot de passe oublié ; tester . To prevent automated spam submissions leave this field empty. Formulaire de recherche. Toute l’information du Bassin du Congo. Suivre
Le Monde Afrique La plus grande unité de production d’Afrique sera opérationnelle en 2018, à Diamniadio, à l’est de Dakar. Fin 2018 sortira de terre la plus grande unité de production de vaccins contre la fièvre jaune d’Afrique. Ce projet, nommé Africamaril, d’un coût total de 23 millions d’euros plus de 152 millions de francs CFA est cofinancé par l’Agence française de développement [AFD, partenaire du Monde Afrique], la Banque islamique de développement et l’Etat du Sénégal. Le bâtiment de 3000 m2 s’élèvera à Diamniadio, à l’est de Dakar. Pour André Spiegel, administrateur général de la Fondation Institut Pasteur de Dakar et médecin épidémiologiste, il y a un souhait de continuer cette mission » de production de vaccins et de sensibilisation. Aujourd’hui, 90 % des cas de fièvre jaune sont détectés sur le continent africain. Dans quel contexte sanitaire arrive le projet Africamaril ? C’est un contexte qui est le même depuis des années. A la Fondation Pasteur de Dakar, nous sommes un organisme préqualifié qui nous autorise à vendre à des organismes internationaux comme l’Unicef des doses de vaccins contre la fièvre jaune et nous avons ce souhait de continuer la lutte. Notre fondation privée non lucrative vend ses vaccins et réinvestit les bénéfices dans des actions de santé publique. Lire aussi La mémoire délirante de la fièvre jaune Les chiffres de l’OMS parlent de 508 millions de personnes exposées au virus dans 34 pays en Afrique. Nous n’avons pas de statistiques fines, mais on estime environ 130 000 cas par an et 44 000 décès. Cette maladie est transmise par les moustiques et n’est pas strictement humaine, les singes étant des amplificateurs de la maladie, ce qui ne nous permet pas de l’éradiquer. Les symptômes arrivent tardivement, la maladie donne de la fièvre, s’attaque au foie, détruit les facteurs de coagulation et crée des fièvres hémorragiques. Il n’y a pas de thérapie après le déclenchement de la maladie. Le vaccin contre la fièvre jaune est l’un des plus efficaces qui existe en une injection. En Afrique, l’un des problèmes est le déplacement long des populations rurales vers les centres de vaccination. Il suffit d’une vaccination à l’âge de 9 mois pour avoir une immunité qui durera très longtemps, à vie. Pourquoi manquons-nous de doses aujourd’hui ? Nous sommes en manque car il y a peu d’unités de productions [quatre unités existent actuellement au Sénégal, en France, au Brésil et en Russie] et les producteurs qui rentrent dans le système doivent acquérir un savoir-faire compliqué. C’est un vaccin vivant pour lequel l’œuf est le milieu de culture. C’est une production extrêmement manuelle, où on injecte le virus atténué sur un embryon de poulet et où, à la fin du processus, on doit encore avoir un vaccin vivant stérile et atténué, alors que l’on travaille sur œuf, avec un procédé manuel extrêmement important, et qu’on ne peut ni filtrer, ni irradier pour lever les bactéries. Et il peut arriver qu’un producteur de vaccin ait un problème sur sa chaîne et arrête sa production pendant quelque temps. Les besoins sont importants il faut vacciner la population de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, ce qui explique cette nécessité de disposer d’un nombre de vaccins supérieur à celui que l’on a actuellement. Et c’est un vaccin conçu pour la santé publique, avec des marges qui ne sont pas aussi élevées comme d’autres vaccins, comme celui de la grippe. A combien s’élève la production mondiale actuelle de vaccins, et à combien s’élèvera-t-elle avec la nouvelle unité de production ? Les chiffres sont confidentiels, nous ne partageons pas nos données avec les autres unités de production. Mais disons actuellement, les besoins annuels sont à 30 millions de doses, et cela évoluera. L’OMS a développé ses campagnes préventives de vaccination, et il faudra alors plus de doses que ce chiffre de base. C’est assez difficile, car autant sur le taux de natalité, on arrive à estimer les besoins, mais pour faire ce rattrapage ça dépend de la situation de chaque pays. L’OMS souhaiterait dans les années à venir 50 à 60 millions de doses pour remettre à niveau les unités de vaccination où les vaccinations n’étaient pas forcément bien faites. En ce moment en Afrique, il y a des services qui n’arrivent pas à assurer plus de 60 % à 70 % de la vaccination. Actuellement, notre unité de production produit 5 millions de vaccins par an avec un maximum de 10 millions. Fabriquer des vaccins en Afrique est plus astreignant qu’ailleurs. On est tributaire de l’étranger, nos œufs viennent d’Allemagne. Certaines maintenances de nos équipements doivent se faire en France ou en Allemagne. Avec la nouvelle unité de production, on vise une production annuelle de 10 à 15 millions de vaccins avec une capacité maximale de 30 millions. Pourquoi cette nouvelle unité de production s’installe au Sénégal ? Où vouliez-vous qu’on s’installe ? La Fondation Institut Pasteur de Dakar produit des vaccins contre la fièvre jaune depuis 1937, nous nous installons dans le pays où on travaille. Notre unité actuelle a 25 personnes, et à l’exception d’une, toutes sont sénégalaises. Le savoir-faire est ici. Et la nouvelle unité de vaccins comptera environ 70 personnes, dont les trois quarts seront des techniciens de laboratoire. L’AFD nous fait un prêt pour financer le projet à hauteur de 6,5 millions d’euros, l’Etat du Sénégal nous prête une autre partie sous forme de subventions et la Banque islamique est un prêt souverain, fait à l’Etat du Sénégal et que l’Etat nous rétrocède. Le président Macky Sall nous soutient et a vu l’intérêt de garder cette compétence au Sénégal et d’en acquérir d’autres pour plus tard, nous permettre de développer d’autres types de vaccins Laurann Clémentcontributrice Le Monde Afrique, Dakar Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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