Le porc noir de Bigorre est le porc autochtone de race pure, présent dans les Pyrénées centrales depuis des temps immémoriaux. Reconnaissable à sa robe noire et à ses oreilles horizontales, il vit en liberté sur son territoire d'origine, la Bigorre, aux confins des Hautes-Pyrénées, du Gers et de la Haute-Garonne, au pied des montagnes, dans un paysage de prairies et de sous-bois. Sa viande d'exception est rouge, tendre, juteuse et intense. Traditionnelle en Bigorre, la conservation des jambons par séchage à l'air libre bénéficie d'un microclimat alternant des phases humides et sèches, qui leur confère leur caractère si particulier. Ce carré de Porc est conditionnée en sachet sous vide pour une conservation optimale et une facilité d'utilisation. Pour apprécier toutes les saveurs de cette viande de qualité, nous vous conseillons d'ouvrir le sachet 30 mn avant consommation. Ainsi cette bonne viande de porc retrouvera tous ces arômes. Tous nos produits frais sont envoyés dans des colis isothermes spécialement conçus comprenant des gels réfrigérants permettant la conservation au frais pendant tout le trajet. Référence 313152 8 autres produits dans la même catégorie
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| Еκቮմуրυ р ዐанаብ | Зугиписеպ պι тв | Նምсложι ሾкοнаξ |
Animalemblématique du département, le Porc Noir de Bigorre offre aux gourmets une viande goûteuse, fondante et délicate. Transformée par Pierre Sajous dans son Atelier à Beaucens dans les Hautes-Pyrénées, elle ravira les palais les plus exigeants. Élevés dans respect des traditions et selon un cahier des charges strictes, les Porcs Noirs de Bigorre profitent d’une vie en plein
Publié le 21/08/2015 à 0351 , mis à jour à 0838 La crise porcine fait triturer les méninges de nos gouvernants et affaiblit les producteurs de porc rose. En Bigorre, le porc noir est hors de la question. Depuis plus de deux semaines que le gouvernement est englué dans la crise porcine jusqu'à basculer les prix au kilo et plus encore la patience des éleveurs, on pourrait supposer que les éleveurs de porc noir de Bigorre seraient touchés et affaiblis. Nullement !», selon un producteur local. Notre technique d'élevage n'a rien à voir avec celle de l'élevage industriel actuellement en crise», raconte Josette Darné, dite Mamy Jo». À la ferme des Périlles, à Goussan, entreprise familiale, les Darné sont depuis plusieurs années producteurs et éleveurs. Ils transforment la viande qui transite de la maison jusqu'à l'assiette, puis ils en vendent à la Société du porc noir de Bigorre. Chez Darné, donc, la course à la production n'existe pas. L'animal est respecté. La truie est choyée, cajolée puisque c'est dans cette maison qu'elle naît. Cajolée au point que Josette a baptisé les 14 mères, lesquelles lui montrent toute leur reconnaissance à l'heure de la cantine. Je m'occupe pleinement des mères et des portées 200 porcelets par an pendant les quatre mois que les jeunes restent à l'intérieur et je peux dire que ce sont des animaux domesticables mais aussi que l'on peut dresser.» Effectivement, ce degré de confiance entre la bête et la femme ne peut pas exister dans la production massive. Rappelons que le producteur élève son porc noir pendant plus d'une année. Des liens se créent. Et lorsque Josette Darné parle de passion pour l'élevage de ses animaux, nous sommes forcés de la croire. 6 € le porc noir, 3 € le blanc Chez Pierre Sajous, qui possède une charcuterie à Argelès-Gazost et qui vient d'en ouvrir une autre à Beaucens, sa relation avec l'animal est différente puisqu'il n'est que cuisinier et vendeur. En revanche, il confirme à son tour ne pas être impacté par cette crise car nous ne produisons pas la même marchandise que les Bretons. Je suis dans une énergie de dégustation, je veux faire connaître le porc noir». S'agissant du porc blanc J'ai ma propre filière, ma traçabilité. Je paie un peu plus cher mes animaux mais ils n'ont absolument rien à voir avec ceux de la filière bretonne». Et de ricaner lorsqu'il entend parler d'un prix d'achat à 1,40 € tandis qu'il débourse jusqu'à 3 € pour s'acquitter du porc blanc et jusqu'à 6 € pour le noir. Il faut savoir ce que l'on veut proposer aux consommateurs, se lance-t-il. Je préfère du bon produit, je cherche de la qualité maximum, et lorsque je l'explique à ma clientèle, j'obtiens leur adhésion». Et pour avoir de bons produits, il faut commencer par payer correctement les éleveurs ; après, ça s'enchaîne. Enfin, même si la crise ne le touche pas, comme il dit, elle m'éclabousse tout de même un peu car je suis charcutier». Mais il n'est pas inquiet. .