StephanA. Brunel Administrateur civil, Ă©crivain L’ùre des grandes migrations et les criminels qui ont ouvert nos frontiĂšresL’oligarchie des ectoplasmes et des crĂ©tins : la fin de la culture gĂ©nĂ©raleIls prendront nos Ă©glises car nous ne savons pas les dĂ©fendre « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Quand Paul ValĂ©ry Ă©crit

Nous autres, civilisations contemporaines, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », assurait Paul ValĂ©ry. Mais proche ou lointaine, dans le temps comme dans l’espace, mythique ou rĂ©elle, fantasmĂ©e ou créée de toutes piĂšces, chaque civilisation s’affranchit de cette mortalitĂ©, tant pour les historiens que pour les artistes, car elle est le creuset dans lequel est fondu l’imaginaire. Et le propre de l’imaginaire n’est-il pas d’ĂȘtre riche et multiple ? Dix-neuf auteurs vous invitent ici Ă  parcourir les chemins de civilisations perdues ou Ă  venir Lalex Andrea, Jean-Pierre Andrevon, Alberto Arrecchi, Pascal Bayle, Ugo Bellagamba, CĂ©line Ceron Gomez, Dounia Charaf, LoĂŻc Daverat, Renaud Ehrengardt, Estelle Faye, Ïan Larue, Morgane Marchand, Johanna Marines, BĂ©rangĂšre Monraisse, Morency, TimothĂ©e Rey, Chantal Robillard, Mara Sedan et Ketty Steward. Illustration de couverture par HĂ©lĂšne Marchetto. Puissiez-vous partager le plaisir de leur dĂ©couverte. Anthologie officielle du festival Nice Fictions 2018. Voir la gamme et acheter

Ouvrage Vous autres, civilisations, savez maintenant que vous ĂȘtes mortelles. De la contre-utopie; Pages: 201 Ă  202; Collection: Études de littĂ©rature des xx e et xxi e siĂšcles, n° 96; Autres informations ⼟ ISBN: 6-9; ISSN: 2260-7498; DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-10756-9.p.0201; Éditeur: Classiques Garnier; Mise en ligne Home/citation/Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. ValĂ©ry Paul Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes de Paul ValĂ©ryPaul ValĂ©ry Autres citations Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. ValĂ©ry Paul Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes ICitations de Paul ValĂ©ryPaul ValĂ©ry Autres citations Citationde Paul ValĂ©ry - Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Accueil; Auteurs; ThĂšmes ; Citation de Paul ValĂ©ry “Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.” ― Paul ValĂ©ry. Facebook. Twitter. WhatsApp. Image. Citation en image: tumblr. Pinterest. Autres citations de Paul ValĂ©ry “La guerre, un Nous autres, civi­li­sa­tions, nous savons main­te­nant que nous sommes mor­telles. Nous avions enten­du par­ler de mondes dis­pa­rus tout entiers, d’empires cou­lĂ©s Ă  pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; des­cen­dus au fond inex­plo­rable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs aca­dé­mies et leurs sciences pures et appli­quĂ©es, avec leurs gram­maires, leurs dic­tion­naires, leurs clas­siques, leurs roman­tiques et leurs sym­bo­listes, leurs cri­tiques et les cri­tiques de leurs cri­tiques. Nous savions bien que toute la terre appa­rente est faite de cendres, que la cendre signi­fie quelque chose. Nous aper­ce­vions Ă  tra­vers l’épaisseur de l’histoire, les fan­tĂŽmes d’immenses navires qui furent char­gĂ©s de richesse et d’esprit. »Paul Valé­ry La crise de l’esprit, Ă©di­tions NRF, 1919 Nousautres, civilisations « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles » Paul Valery. Labels: quote. Newer Post Older Post Home. Search This Blog. Welcome ! A Message from your host (1) Posts on Thomas Mann (15) William Golding (11) Mikhail Bulgakov (8) Gustave Flaubert (6) Peter Matthiessen (5) Anthony Burgess
Les invitĂ©s du Point Jean-Paul Brighelli Alors que le thĂšme de l'immigration s'impose dans les programmes, Brighelli a lu "Les Derniers Jours", qui relate la chute de l'Empire romain d'Occident. L'empereur Caracalla son Ă©dit en 212 accorde la citoyennetĂ© romaine Ă  tout homme libre de l'empire. Une mesure dĂ©lĂ©tĂšre, selon Michel De Jaeghere. © Rama, Parmi les gros pavĂ©s Ă  apporter en vacances, je ne saurais trop vous recommander Les Derniers Jours-La Fin de l'Empire romain d'Occident, paru Ă  la fin 2014 aux Belles Lettres. En 600 pages Ă©rudites et fort bien Ă©crites est-ce parce que l'auteur, Michel De Jaeghere, est d'abord journaliste avant d'ĂȘtre historien qu'il sait raconter ?, on nous dit tout sur l'un des plus grands bouleversements civilisationnels de l'histoire de l'humanitĂ© comment en 200 ans, entre les IVe et Ve siĂšcles, un empire sĂ»r de lui et dominateur, comme aurait dit de Gaulle, a cĂ©dĂ© sous les coups d'une nuĂ©e de barbares, qui auraient laissĂ© aux anciens Romains leurs yeux pour pleurer s'ils ne les leur avaient prĂ©alablement arrachĂ©s. Invasions ou migrations ? Comme nous vivons nous-mĂȘmes dans un monde en proie Ă  toutes les menaces et que, comme le disait si bien ValĂ©ry, "nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles", Mme Vallaud-Belkacem a pensĂ© qu'il fallait vraiment insister sur la question de l'immigration "chance pour la France" nos bambins, si l'on en croit les programmes miraculeusement issus en avril dernier de ce que la France a de pire en matiĂšre d'historiens, Ă©tudieront la question en CM1 les vagues migratoires du Ve au Xe siĂšcle, en sixiĂšme un tiers de l'annĂ©e est censĂ© ĂȘtre consacrĂ© Ă  "la longue histoire de l'humanitĂ© et des migrations", thĂšme repris plus tard dans "romanisation et dĂ©buts du christianisme" et en cinquiĂšme "l'islam dĂ©buts, expansion, sociĂ©tĂ©s et cultures" et "les empires byzantin et carolingien entre Orient et Occident". Il fallait au moins ça. Il faut voir ce qui est Ă  l'Ɠuvre dans cette prĂ©sentation quelque peu biaisĂ©e. Michel De Jaeghere prĂ©cise que "l'appellation mĂȘme de grandes invasions, par quoi notre historiographie dĂ©signe les invasions barbares", est distincte de l'appellation allemande Völkerwanderung, qui signifie "migration de peuples". ForcĂ©ment les Allemands ne vont pas s'appeler eux-mĂȘmes barbares - puisque les barbares, en l'occurrence, c'Ă©taient eux, les Germains. Tout comme les assassins qui sĂ©vissent de l'autre cĂŽtĂ© de la MĂ©diterranĂ©e et ici aussi de temps en temps pensent ĂȘtre de vrais croyants. Dans le choix des termes, on devine l'orientation que la nouvelle historiographie officielle made in Rue de Grenelle entend donner aux programmes que le ministre a commandĂ©s. Le suicide d'une civilisation Le livre qui est un vrai livre d'histoire, l'auteur a eu tellement peur de passer pour un "journaliste" terme Ă©minemment mĂ©prisant dans la bouche de nos modernes profs d'histoire qu'il Ă©taie chacune de ses affirmations, chacun des faits Ă©noncĂ©s, de mille et une rĂ©fĂ©rences antiques et modernes - la bibliographie est particuliĂšrement riche. Mais sans que cela alourdisse la lecture - miracle d'une narration parfaitement maĂźtrisĂ©e. Qu'apprenons-nous, bĂ©otiens que nous sommes ? Que, comme le disait RenĂ© Grousset en 1946 dans son Bilan de l'histoire, "aucune civilisation n'est dĂ©truite du dehors sans s'ĂȘtre tout d'abord ruinĂ©e elle-mĂȘme, aucun empire n'est conquis de l'extĂ©rieur qu'il ne se soit prĂ©alablement suicidĂ©". Il ne s'agit plus, cette fois, d'un "suicide français" c'est une civilisation entiĂšre qui est poussĂ©e vers la sortie. Les barbares rappelons encore une fois que ce mot grec signifiait, Ă  l'origine, "ceux qui ne parlent pas grec" ont Ă©tĂ© invitĂ©s dans l'empire. Plus d'un million d'immigrĂ©s des Goths, des Huns, des Alains, des Vandales sont entrĂ©s pacifiquement en deçà du limes, cette ligne de fortifications naturelles Rhin et Danube ou artificielles qui jalonnait la frontiĂšre nord de l'empire. Ils sont venus faire Ă  Rome toutes sortes de mĂ©tiers, Ă  commencer par celui des armes aprĂšs l'Ă©dit de Caracalla 212 qui donnait la citoyennetĂ© romaine Ă  tous les habitants de l'empire, les candidats Ă  l'enrĂŽlement se sont rarĂ©fiĂ©s - puisqu'on n'avait plus besoin d'avoir recours Ă  un trĂšs long service sous les aigles romaines pour acquĂ©rir une citoyennetĂ© que l'on vous avait dĂ©cernĂ©e d'emblĂ©e. D'oĂč la nĂ©cessitĂ© de faire appel Ă  des mercenaires les Huns, ces Asiates, qui ont poussĂ© devant eux les multiples peuplades effarĂ©es de leur fĂ©rocitĂ©, ont Ă©tĂ© Ă  maintes reprises des auxiliaires prĂ©cieux des armĂ©es romaines, avant de leur tailler des croupiĂšres pour leur compte. L'empire Ă©tait trop beau, il avait, comme dit Giraudoux, "des dieux et des lĂ©gumes trop dorĂ©s" pour ne pas faire envie Ă  des tribus qui vivaient de rapines dans des steppes et des fondriĂšres. Évidemment, ces Ă©trangers infiltrĂ©s, bien qu'ils se soient parfois romanisĂ©s Ă  l'extrĂȘme, ont accueilli favorablement leurs anciens congĂ©nĂšres lorsqu'Ă  partir de la fin du IVe siĂšcle les frontiĂšres ont commencĂ© Ă  craquer de toutes parts. Si cela vous Ă©voque quelque chose et si vous pensez soudain que l'Ă©tude de l'histoire est pleine d'enseignements politiques pour le temps prĂ©sent, ce n'est pas ma faute. Ni celle de l'auteur. Des rapprochements qui se font tout seuls Michel De Jaeghere n'a pas besoin d'inciter aux rapprochements ils se font tout seuls. Les Romains ne font plus d'enfants, contrairement aux barbares. De grands latifundiaires ont accaparĂ© l'essentiel des richesses, et envoyĂ© dans les villes des foules dĂ©sƓuvrĂ©es et affamĂ©es. Le manque de bras explique le recours Ă  l'immigration, et Ă  la servitude volontaire de barbares qui travaillent les champs de leurs nouveaux patrons avant de s'en rendre maĂźtres. L'Ă©cole romaine n'est plus accessible qu'Ă  des Ă©lites, le reste de la plĂšbe parle une langue de jour en jour plus corrompue. Les intĂ©rĂȘts individuels l'emportent sur l'intĂ©rĂȘt collectif. Si les appareils photo existaient Ă  l'Ă©poque, les Romains de la dĂ©cadence ne feraient plus que des selfies. Et surtout, l'empire a atteint une taille critique qui le rend indĂ©fendable. L'Empire romain d'Orient a plus de cohĂ©sion - et quand les Arabes, au VIIe siĂšcle, auront conquis l'Égypte, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, il rĂ©sistera longtemps, ramenĂ© Ă  ses frontiĂšres naturelles, aux incursions de l'islam triomphant -, il faudra les Turcs pour qu'il s'effondre tout Ă  fait, 800 ans plus tard. Tout rapport avec une Europe qui s'est gonflĂ©e comme la grenouille de la fable, acceptant dans l'enthousiasme des nouveaux venus qui n'avaient ni les finances ni la culture adĂ©quates, serait bien sĂ»r exagĂ©rĂ©. Un miroir terrifiant Les historiens de profession reprocheront sans doute Ă  Michel De Jaeghere d'ĂȘtre journaliste. Et Ă  moi de cĂ©lĂ©brer - vraiment, il le mĂ©rite - un ouvrage Ă©crit par quelqu'un qui travaille au Figaro et Ă  Valeurs actuelles. Peu me chaut. C'est un remarquable ouvrage, qui se lit comme un roman - le roman de la fin des fins, qui en ce sens nous tend un miroir terrifiant. Je l'ai lu alors que je mettais la derniĂšre main Ă  un livre Ă  sortir Ă  la rentrĂ©e, intitulĂ© Voltaire ou le djihad, et consacrĂ© Ă  la mort de la culture europĂ©enne. J'y ai trouvĂ© de quoi alimenter mes soupçons. Comme disait Platon dans La RĂ©publique "Lorsque les pĂšres s'habituent Ă  laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maĂźtres tremblent devant leurs Ă©lĂšves et prĂ©fĂšrent les flatter, lorsque finalement les jeunes mĂ©prisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autoritĂ© de rien ni de personne, alors c'est lĂ , en toute beautĂ© et en toute jeunesse, le dĂ©but de la tyrannie." Et les grandes invasions peuvent dĂšs lors commencer, l'empire ne contre-attaquera plus, il leur a ouvert la porte. Michel De Jaeghere, Les Derniers jours- La fin de l'Empire romain d'Occident, Les Belles Lettres, 2014. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Brighelli - De quoi meurent les civilisations ? Rire - Les grands textes des Grecs et des Romains Amusons-nous avec les textes, prĂ©sentĂ©s dans ce Point RĂ©fĂ©rences par les meilleurs spĂ©cialistes de la littĂ©rature grecque et latine. GrĂące Ă  eux, le contexte historique et biographique des “private jokes” antiques devient clair, les subtilitĂ©s de la langue et de la mĂ©trique, aisĂ©es Ă  comprendre. 17 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
Nousautres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. de Paul Valéry - Découvrez une collection des meilleures citations sur le thÚme
Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ». Cette citation du poĂšte Paul Valery illustre parfaitement la pĂ©riode actuelle puisque l’humanitĂ© est confrontĂ©e Ă  une crise affectant tous les domaines de son existence, crise financiĂšre, Ă©conomique, sociale, politique, Ă©nergĂ©tique, technique, Ă©cologique, anthropologique...Cette crise n’est d’ailleurs pas seulement globale mais systĂ©mique, au sens oĂč quelque chose fait lien entre ses multiples facettes. Ce qui fait lien ce n’est pas tant que la sociĂ©tĂ© a sombrĂ© dans la dĂ©mesure, mais le fait que le paradigme fondateur de la civilisation marchande soit entrĂ© lui-mĂȘme en dissonance. Nous crevons tout autant de la victoire du processus de marchandisation, qui a conduit, depuis deux siĂšcles, Ă  rendre marchand tout ce qui pouvait l’ĂȘtre, qu’à l’impossibilitĂ© structurelle de ce mĂȘme processus de se poursuivre crise systĂ©mique n’est donc pas seulement une crise des mĂ©faits, bien rĂ©els, de la marchandisation mais un blocage structurel liĂ© Ă  la logique de marchandisation sommes donc face Ă  un grand mouvement de dĂ©marchandisation, malgrĂ© les efforts constants pour remarchandiser ce qui l’était moins grĂące aux conquĂȘtes sociales. La marchandisation appartient donc probablement au passĂ©, mĂȘme si nous n’en avons pas encore pleinement conscience, mĂȘme si nous ne sommes pas prĂȘts d’en finir avec le capitalisme, surtout qu’il pourrait trĂšs bien parvenir Ă  ouvrir de nouveaux champs Ă  la marchandise avec l’anthropocĂšne transhumaniste. La marchandisation est donc un passĂ© qui n’en a peut ĂȘtre pas fini, mais dont les dommages ne pourront que croĂźtre s’il s’obstine encore Ă  obstruer l’horizon historique et Ă  noyer nos vies dans les eaux glacĂ©es du calcul Ă©goĂŻste selon l’heureuse formule de Marx. Ce moment prĂ©sent est pourtant celui d’une relĂšve possible de ce principe qui se meurt en tant que paradigme dominant par un nouveau principe que le systĂšme voudrait refouler de sa vision. Albert Einstein disait que tant qu’on a la tĂȘte sous forme d’un marteau on perçoit tous les problĂšmes sous forme de clou. Tant que nous aurons la tĂȘte formatĂ©e par les globalivernes qui prĂ©sident Ă  la vision dominante du monde nous resterons dans l’incapacitĂ© de saisir ce qui se dĂ©veloppe. Nous devons donc redevenir des voyants comme nous y incitait Arthur nouvel Ăąge qui sonne Ă  la porte de l’humanitĂ© porte le joli nom de gratuitĂ©, ou, pour le dire de façon plus savante, de dĂ©fense et d’extension de la sphĂšre de la gratuitĂ©, car cette gratuitĂ© n’a jamais totalement disparu, mĂȘme au sein du versus marchandisation, deux gĂ©ants aux prises depuis des siĂšcles et dont nous retracerons sommairement l’histoire. GratuitĂ© versus marchandisation, deux plaques tectoniques dont les mouvements dĂ©gagent sous nos yeux de nouveaux continents. Nous partirons donc Ă  la dĂ©couverte des Ăźlots de gratuitĂ©. Nous nous demanderons quel rapport cette marche vers la sociĂ©tĂ© de la gratuitĂ© entretient avec l’idĂ©e galopante d’un revenu gratuitĂ©, dont je parle, est, bien sĂ»r, une gratuitĂ© construite, Ă©conomiquement construite, socialement construite, culturellement construite, politiquement, construite, Ă©cologiquement construite, juridiquement construite, anthropologiquement construite, etc. Il ne s’agit donc pas simplement de ces gratuitĂ©s naturelles » comme le soleil ni mĂȘme de ces gratuitĂ©s premiĂšres comme l’amour, l’amitiĂ©, la gentillesse, la solidaritĂ© qui donnent pourtant du prix Ă  la gratuitĂ©s, que j’évoque, se dĂ©veloppent avec le retour des communs, dont la forme peut ĂȘtre celle des services publics Ă  la française, ou, des nouveaux espaces de gratuitĂ© qui embellissent nos villes, boites Ă  livres, jardins partagĂ©s, dĂ©coration florale
Cette gratuitĂ© n’est pas la poursuite du vieux rĂȘve mensonger Demain, on rase gratis » ; elle ne croit plus aux lendemains qui chantent » car elle veut justement chanter au prĂ©sent ; elle ne promet pas une libertĂ© sauvage d’accĂšs aux biens et services, mais relĂšve d’une grammaire, avec ses grandes rĂšgles et ses exceptions. PremiĂšre rĂšgle la gratuitĂ© ne couvre pas seulement les biens et services qui permettent Ă  chacun de survivre comme l’eau vitale et le minimum alimentaire, elle sĂ©tend, potentiellement, Ă  tous les domaines de l’existence, y compris le droit au beau, le droit Ă  la nuit, le droit Ă  prendre part Ă  la culture et Ă  la politique. DeuxiĂšme rĂšgle si tous les domaines de l’existence ont vocation Ă  ĂȘtre gratuits, tout ne peut ĂȘtre gratuit dans chacun des domaines, et, pas seulement pour des raisons de rĂ©alisme comptable, mais parce que la gratuitĂ© est le chemin qui conduit Ă  la sobriĂ©tĂ©. TroisiĂšme rĂšgle le passage Ă  la gratuitĂ© suppose de transformer les produits et service prĂ©existants dans le but d’augmenter leur valeur ajoutĂ©e sociale, Ă©cologique et trois rĂšgles se rejoignent au sein d’un nouveau paradigme gratuitĂ© du bon usage face au renchĂ©rissement du mĂ©susage. Ces trois rĂšgles n’épuisent, bien sĂ»r, pas tous les dĂ©bats. Est-il possible de dĂ©montrer que la gratuitĂ©, loin de provoquer l’irresponsabilitĂ© dont on l’accuse, fait partie des solutions anti-gaspillage ? Comment s’opposer Ă  ceux qui clament que la gratuitĂ© aboutira au renforcement de Big-Brother et de Big-Mother, au contrĂŽle soupçonneux d’un cĂŽtĂ© et Ă  l’assistanat liberticide d’un autre ? Pourquoi la gratuitĂ© serait-elle plus efficace que les tarifs sociaux ? Cet ouvrage rĂ©pondra, sans faux fuyants, Ă  toutes les questions que se posent lĂ©gitimement les citoyens et les contribuables, car il faut bien lever les peurs, savamment entretenues, pour rouvrir le champ des possibles et avancer vers la voyage nous conduira Ă  la dĂ©couverte gourmande des mille et une expĂ©riences de gratuitĂ© qui fleurissent aujourd’hui gratuitĂ© de l’eau, de l’énergie, de la restauration scolaire, des services culturels, bibliothĂšques comme musĂ©es, des Ă©quipements sportifs, des services funĂ©raires, de la santĂ©, de l’enseignement, du logement, des transports en commun scolaires et urbains, de l’accĂšs aux services juridiques et aux donnĂ©es publiques, de la participation politique, des parcs et jardins publics, des espaces de jeux, de l’embellissement des villes, du numĂ©rique
Ce voyage fraye aussi des chemins plus escarpĂ©s pour passer de ces Ăźlots de la gratuitĂ© Ă  des archipels puis, demain, Ă  un continent. J’ai l’espoir que tous ces petits bouts de gratuitĂ© finiront par cristalliser, donnant naissance Ă  une nouvelle civilisation, laquelle cohabitera longtemps avec un secteur marchand de la mĂȘme façon qu’existent encore, aujourd’hui, des formes de vie prĂ©capitalistes. J’ai envie de croire, et j’ai de bonnes et de belles raisons pour cela, que cette sphĂšre de la marchandise dĂ©clinera jusqu’à disparaitre. Mais la gratuitĂ© ne fera sociĂ©tĂ© que si elle terrasse les quatre cavaliers de l’Apocalypse qui menacent l’humanitĂ© et la planĂšte, que si elle permet de commencer Ă  sortir de la marchandisation de la monĂ©tarisation, de l’utilitarisme, de l’économisme, que si elle nous conduit au-delĂ  de la logique des besoins et de la proposition paraĂźtra iconoclaste Ă  l’heure oĂč les tenanciers du capitalisme rĂ©pĂštent en boucle que ce qui serait sans valeur marchande perdrait humainement toute valeur, comme si l’amour et l’amitiĂ© n’existaient dĂ©jĂ  pas pour eux ; Ă  l’heure aussi oĂč la crise Ă©cologique leur sert de prĂ©texte pour Ă©tendre la sphĂšre de la marchandisation, selon les principes du pollueur-payeur » et de l’utilisateur payeur » en attendant que l’anthropocĂšne transhumaniste ne clore dĂ©finitivement ce dĂ©bat. Je sais bien qu’il reste des Bastille Ă  prendre mais nous n’y parviendrons qu’en brisant les images qui claquemurent nos vies. Ce voyage est un hymne au plus Ă  jouir » qu’offrira la gratuitĂ©, il dĂ©bouchera sur la sociĂ©tĂ© des usagers maĂźtres de leurs usages. Nous n’assistons pas seulement Ă  l’accouchement d’un nouveau monde car nous en sommes collectivement les vĂ©ritables acteurs. Le paradoxe veut que nous n’en soyons pas conscients car nous manquons d’outils intellectuels et de la sensibilitĂ© permettant de percevoir et de comprendre ce qui Ă©merge comme le signe annonciateur, une Ă©piphanie prometteuse, d’un autre futur. L’époque nous rend victimes d’un double tropisme aveuglant. Nous ne parvenons plus Ă  croire ce que nous savons car le dĂ©ni s’avĂšre ĂȘtre le principe structurant de nos existences collectives. Chacun sent bien que le capitalisme nous conduit dans le mur et pourtant nous continuons Ă  avancer comme si nous Ă©tions indiffĂ©rents au devenir du monde et Ă  celui de nos enfants. Le philosophe Pascal Ă©voquait la façon dont les multiples activitĂ©s nous distraient du sentiment de notre propre finitude. Ce refoulement s’est Ă©tendu aux menaces qui pĂšsent sur le devenir mĂȘme du genre humain compte tenu du risque d’effondrement. L’appel Ă  la responsabilitĂ© s’avĂšre d’une piĂštre utilitĂ© face au pĂ©ril. Ce constat pessimiste oblige Ă  refermer l’illusion des lumiĂšres l’accĂšs au savoir est bien une condition prĂ©alable Ă  l’émancipation mais il n’en est pas la condition. Comme l’écrit Gilles Deleuze, seul le dĂ©sir est rĂ©volutionnaire et la gratuitĂ© fonctionne au second blocage est tout aussi terrifiant puisque nous constatons que croire ce que l’on sait ne suffit pas toujours Ă  agir. Je ne parle mĂȘme pas ici d’une action rĂ©flĂ©chie et efficace. Le rĂ©quisitoire est Ă©tabli depuis si longtemps qu’il en est devenu assommant, au point de susciter la paralysie et le cynisme. Le sentiment d’impuissance Ă©teint les lumiĂšres dans nos tĂȘtes. La gratuitĂ© bouscule ce schĂ©ma mortifĂšre en introduisant d’autres formes d’intelligence. L’intelligence rationnelle conserve toute sa part et cet ouvrage apportera les informations, les analyses, les concepts qui sont autant de joyaux pour penser la transition. L’intelligence du cƓur est sollicitĂ©e car nous avons tous/toutes la gratuitĂ© chevillĂ©e au cƓur en raison de sa charge Ă©motionnelle liĂ©es Ă  nos relations amoureuses, amicales, affectives, bĂ©nĂ©voles. L’intelligence pratique s’avĂšre Ă©galement de l’ouvrage car la gratuitĂ© est d’abord du domaine du faire et d’un faire collectif. Ces intelligences de la raison, du cƓur et de la main s’épanouissent mieux en sociĂ©tĂ©, car la gratuitĂ© ne s’expĂ©rimente jamais seul. La gratuitĂ© s’oppose Ă  toute robinsonnade puisqu’elle fait sociĂ©tĂ©.

LaGrande Boucherie fut une PentecĂŽte. Ils prirent conscience qu'ils Ă©taient mortels. Nous le sommes toujours." (05 juillet 2010) L'avis de Christophe Baroni (Nyon, Suisse) Plus actuel que jamais! "Plus actuel que jamais, en ce dĂ©but du vingt-et-uniĂšme siĂšcle oĂč la survie mĂȘme de la biosphĂšre est en question

La pandĂ©mie du coronavirus souligne non seulement “ l’insoutenable lĂ©gĂšretĂ© de l’ĂȘtre” mais de notre civilisation postmoderne et postindustrielle. Est-il concevable que, malgrĂ© les progrĂšs de la mĂ©decine, nous soyons rĂ©duits Ă  nous calfeutrer chez nous pour prĂ©venir la propagation de la maladie ? Que resurgissent les grandes peurs, comme celles que provoquait la peste au Moyen-Ăąge ? Grandeur et misĂšre de la condition humaine ! Les dieux ont-ils voulu punir les hommes d'avoir voulu les Ă©galer aprĂšs les avoir mis Ă  mort ? L'avĂšnement d'un " Homo deus" prophĂ©tisĂ© par Shlomo Sand paraĂźt bien lointain face au cataclysme viral de dimension biblique qui frappe aujourd’hui l’humanitĂ©. L’histoire nous apprend qu’aprĂšs les grandes crises il n’y a jamais fermeture de la parenthĂšse. Il y aura certes un jour d’aprĂšs. Mais l’ampleur de la crise Ă©conomique, sociale et politique pourrait nous mener vers un monde diffĂ©rent. A cela s’ajouter les risques d’une crise morale comparable Ă  celle qui s’est produite aprĂšs chacune des deux guerres mondiales qui ont Ă©tĂ© un choc pour l’idĂ©e de progrĂšs et de la croyance en un monde meilleur. Il a suffi d’un grain de sable pour gripper le mĂ©canisme de notre Ă©conomie mondialisĂ©e ; plus fragile parce que plus interconnectĂ©e que par le passĂ©. Le Fond MonĂ©taire International estime mĂȘme que le coronavirus pourrait engendrer les pires consĂ©quences Ă©conomiques au niveau mondial depuis la grande crise de 1929. Cette rĂ©cession va probablement freiner le processus de mondialisation, et de libre circulation des biens. Elle risque d’exacerber la guerre Ă©conomique entre la Chine d'une part et les Etats-Unis et l'Europe d'autre part. Ces derniers voudront sans doute amoindrir leur dĂ©pendance envers la Chine en relocalisant certaines industries. Quand l’Empire du Milieu avait le monopole de la production de la soie, il prit des mesures drastiques afin d’empĂȘcher l'exportation de ce savoir-faire, avant que des marchands italiens ne parviennent finalement Ă  en dĂ©rober le secret Ă  la fin du Moyen-Ăąge. Plus naĂŻf, l'Occident a permis au cours des trois derniĂšres dĂ©cennies Ă  la Chine de piller ses technologies et d’accumuler un excĂ©dent commercial colossal Ă  son dĂ©triment. Donald Trump a Ă©tĂ© le premier Ă  prendre la mesure de ce danger. L'Europe lui emboĂźtera-t-elle le pas ? La maitrise dont a fait preuve la Chine pour juguler l’épidĂ©mie est en tout cas un indice rĂ©vĂ©lateur du dĂ©fi grandissant que pose Ă  l’Occident son modĂšle autoritaire, sa puissance Ă©conomique et ses avancĂ©es technologiques, ainsi que du dĂ©placement du centre de gravitĂ© du monde vers l'Empire du plan politique, la crise a rĂ©vĂ©lĂ© Ă  la fois les limites de la gouvernance mondiale dans le cadre de l'utopie appelĂ©e " communautĂ© internationale" et des gestes de solidaritĂ© de la part de certains pays, contrastant avec le repli nationaliste et Ă©goĂŻste d’autres pays. C’est ainsi par exemple que Cuba, la Chine et la Russie ont envoyĂ© des Ă©quipes mĂ©dicales pour aider l'Italie Ă  lutter contre le coronavirus, contrairement Ă  ses voisins et partenaires au sein de l'Union EuropĂ©enne l'Allemagne et la France, ce qui a suscitĂ© une profonde amertume de la part des Italiens. Certes finalement les membres de l’Union EuropĂ©enne sont parvenus Ă  un accord sur un fond de soutien commun Ă  l’économie qualifiĂ© de grand jour pour la solidaritĂ© europĂ©enne » par Berlin. Il n’en reste pas moins que la pandĂ©mie qui a surtout frappĂ© l’Italie et l’Espagne montre la fracture bĂ©ante entre les pays du Nord et du Sud de l’Union EuropĂ©enne dĂ©jĂ  Ă©branlĂ©e par le Brexit. Au niveau individuel, selon Boris Cyrulnik Il y a deux catĂ©gories de gens ceux qui vont souffrir du confinement et ceux qui le vivent comme une forme de ressourcement » Provoquera-t-il chez eux un changement de valeurs, de paradigmes ? Une revalorisation d’un mode de vie d’avantage en harmonie avec soi-mĂȘme, les autres et la nature. Au niveau global y aura-t-il un monde d’avant et d’aprĂšs la catastrophe ? Une remise en question du modĂšle Ă©conomique nĂ©olibĂ©ral ? Une rĂ©affirmation de la souverainetĂ© de l’Etat et un renforcement de la compĂ©tition entre Etats, ou au contraire une prise de conscience de la nĂ©cessitĂ© d’une meilleure coopĂ©ration face aux dĂ©fis communs qu’affronte l’humanitĂ© ? S’ajoutant au rĂ©chauffement climatique dĂ©noncĂ© par sa jeune Cassandre, la crise provoquĂ©e par le coronavirus montre en tout cas qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond sur notre petite planĂšte. Et les habitants desautres planĂštes de notre galaxie doivent se rĂ©jouir que les hommes n'aient pas encore inventĂ© des vaisseaux spatiaux capables d'arriver jusqu’à reineabbas
Surles pas de Paul Valéry -"nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles"-, Régis Debray prend la civilisation occidentale comme objet d'étude. Non pas pour une grande fresque historique et transversale mais pour l'étude des germes de sa croissance sur la terre d'Amérique, de ses cousinages et métissages avec l'Europe, et de son retour, que certains
Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d’empires coulĂ©s Ă  pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; descendus au fond inexplorable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs acadĂ©mies et leurs sciences pures et appliquĂ©es, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions Ă  travers l’épaisseur de l’histoire, les fantĂŽmes d’immenses navires qui furent chargĂ©s de richesse et d’esprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, aprĂšs tout, n’étaient pas notre affaire. Élam, Ninive, Babylone Ă©taient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence mĂȘme. Mais France, Angleterre, Russie. .. ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous voyons maintenant que l’abĂźme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© qu’une vie. Les circonstances qui enverraient les Ɠuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les Ɠuvres de MĂ©nandre ne sont plus du tout inconcevables elles sont dans les journaux. Paul ValĂ©ryLe Dico des citations
Le20 juillet 2019 à 07:51:40 autisteConn58 a écri - page 3 - Topic La civilisation ne s'effondrera pas du 20-07-2019 07:02:13 sur les forums de jeuxvideo.com
Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d’empires coulĂ©s Ă  pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins; descendus au fond inexplorable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs acadĂ©mies et leurs sciences pures et appliquĂ©es, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions Ă  travers l’épaisseur de l’histoire, les fantĂŽmes d’immenses navires qui furent chargĂ©s de richesse et d’esprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, aprĂšs tout, n’étaient pas notre affaire. Et nous voyons maintenant que l’abĂźme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© qu’une vie. Paul ValĂ©ry, La Crise de l’esprit, 1919 - AgrĂ©gĂ© de Lettres modernes - Docteur Ăšs Lettres et Sciences Humaines Prix de ThĂšse de la Chancellerie des UniversitĂ©s de Paris - DiplĂŽmĂ© d’Etudes approfondies en LittĂ©rature française - DiplĂŽmĂ© d’Etudes approfondies en Sociologie - MaĂźtre de Sciences Politiques Voir tous les articles par brunorigolt
Evidemment nous avons tous tendance Ă  croire que nous sommes nous. Mais nous n’en sommes pas si sĂ»rs que ça, regardez-y bien de prĂšs. (..) Ce n’est donc pas seulement Ă  cette croyance naĂŻve que l’on veut nous ramener. Il s’agit d’un phĂ©nomĂšne Ă  proprement parler sociologique () ». Nous verrons plus tard que la question de l’ego –principe de .
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